L'islamophobie légalisée en Occident :

Les ambassadeurs des pays musulmans à Genève, suite à l'acte odieux d'insulte au Saint Coran en Suède autorisé par la police du pays devant la mosquée principale de Stockholm, ont exigé une réunion urgente au sein du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.

Les hauts diplomates des pays islamiques ont souligné mardi soir 4 juillet, dans une lettre au chef du Conseil des droits de l'homme la nécessité d'enquêter sur les différents aspects des mesures antireligieuses qui conduisent à la propagation de la haine, de la discrimination et de la violence. Ils ont déclaré qu'en répétant des actions insultantes envers le Saint Coran et les valeurs islamiques, le Conseil des droits de l'homme devrait enquêter sur cette question en tenant une réunion spéciale.

Selon la procédure de travail du Conseil des droits de l'homme, le chef de ce conseil doit tenir cette réunion dans les cinq jours suivant la réception de la lettre.

Les pays islamiques envisagent de soumettre une résolution condamnant l'autodafé du Coran à la 53e session du Conseil des droits de l'homme après la réunion d'urgence.

Un extrémiste suédois, soutenu par les autorités et la police suédoises, a brûlé le Saint Coran devant la principale mosquée de Stockholm, la capitale de la Suède, sous les yeux d'environ 200 musulmans.

Cet acte odieux a été largement condamné. Farhan Haq, porte-parole adjoint des Nations Unies, a annoncé que les Nations Unies condamnent la profanation du Saint Coran. L'Union européenne, en publiant une déclaration, a catégoriquement rejeté l'insulte aux saintetés religieuses et a précisé que l'incendie du Saint Coran ne reflète en aucune façon les vues de l'Union européenne.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Hossein Amir-Abdollahian, a condamné la propagation de la haine contre les valeurs et les lieux saints islamiques en Suède et a écrit dans un tweet : « blesser les sentiments des musulmans du monde et l'islamophobie sous prétexte de soutenir la liberté d'expression est une pratique courante dans certains pays européens qui revendiquent (de manière intéressée et sélective) les droits de l'homme ».

Pour les commentateurs et les experts musulmans, l'Europe a perdu la loi de l'égalité lorsqu'il s'agit d'affaires liées aux Arabes et aux musulmans. Les musulmans font l'objet de discriminations dans de nombreuses juridictions européennes. Il existe des lois qui protègent tout le monde, et leur liberté d'expression est garantie - lorsqu'ils attaquent le peuple juif, ils sont légalement punis. Lorsqu'ils s'en prennent à l'homosexualité, ils sont légalement punis, mais lorsqu'il s'agit de l'islam, ils ont le droit de le faire.

Les normes sont inversées et il s'agit d'une haine contre les Arabes et les musulmans. « S'ils brûlent un drapeau symbolisant les homosexuels, on sait bien ce qui se passera : Les choses dégénèrent. S'il s'agissait d'un cas lié au peuple juif, il y aura des poursuites judiciaires. La liberté d'expression s'arrête lorsqu'il s'agit de tout ce qui concerne les non-musulmans, mais lorsqu'il s'agit des musulmans, ils ont le droit de les critiquer et de les attaquer. La voie est libre pour qu'ils se moquent des musulmans à travers leurs caricatures blasphématoires au nom de le leur liberté d’expression intéressée et sélective », déplore dans la presse libanaise, le cheikh Mohammad Nokkari, un juge islamique de renom à Beyrouth.

 

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