(IP) - Le ministre français des Affaires étrangères et le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se sont rencontrés pour discuter de l'action de la France concernant le Plan d’action global commun (PAGC).

Iran Press / Europe: Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi ont discuté des efforts diplomatiques de la France et de ses partenaires pour trouver une solution au retour de Washington à ses engagements dans le cadre du Plan d’action global commun (PAGC).

Ils ont également discuté la poursuite de la surveillance de l'AIEA sur les activités nucléaires de l'Iran.

Dans un entretien avec Rafael Grossi, Jean-Yves Le Drian a salué l'action impartiale et professionnelle de l'AIEA et a souligné son plein soutien aux efforts du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique pour poursuivre son travail de vérification des activités nucléaires de l'Iran.

Un communiqué du ministère français des Affaires étrangères a déclaré que Jean-Yves Le Drian, à la suite d'une déclaration conjointe avec ses homologues allemands et britanniques le 23 février, a de nouveau exprimé sa vive préoccupation face à la suspension par l'Iran du protocole additionnel.

Plus tôt mardi, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, parties européennes du PAGC ont publié une déclaration pour exprimer leur inquiétude face à la décision de l'Iran de suspendre le protocole additionnel.

Suite au retrait unilatéral et illégal du pays de l'Amérique du PAGC le 8 mai 2018, l'Iran a tenté de maintenir l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien, à condition que les autres parties de l'accord respectent leurs engagements, mais les européens n'ont pas eu de succès sur les mesures pratiques promises pour maintenir l'accord. 

À cet égard, le 8 mai 2019, à l'occasion de l'anniversaire du retrait unilatéral et illégal du pays de l'Amérique du PAGC, le Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique d'Iran a annoncé que l'Iran réduirait progressivement ses obligations du PAGC en vertu des articles 26 et 36 de cet accord à équilibrer ses obligations avec les droits reçus.

Le 23 février, la République islamique d’Iran a suspendu ses actions volontaires au titre du PAGC dans le cadre du Plan d’action stratégique pour lever les sanctions et protéger les intérêts de la nation iranienne.

Selon les paragraphes 26 et 36 du PAGC, l'Iran a le droit de suspendre ses obligations, en tout ou en partie, si l'autre partie ne respecte pas ses obligations.

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