New York (IP) - Le président de la République islamique d'Iran a déclaré lors d'une réunion avec son homologue de la Suisse que l'Iran n'a encore vu aucune mesure pratique de la part des américains qui montre une compensation pour leur retrait illégal du Plan d'action global commun (PAGC).

Iran Presse/Amérique: Le Plan d'action global commun (PAGC) est un accord international signé entre la République islamique d'Iran et les pays du P5+1 (Royaume-Uni, France, Allemagne, Russie, Chine, Amérique et Union européenne) signé en 2015, mais les américains se sont retiré illégalement de cet accord le 18 mai 2018 et ont réimposé illégalement de sanctions à l'Iran.

Lors de la rencontre avec le président de la Suisse, Ignazio Cassis en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, le président de la République islamique d'Iran, Ebrahim Raïssi a souligné que l'actuel Etat américain prétend s'opposer aux décisions du précédent Etat et revenir à l'accord, mais rien n'a encore été observé.

Ebrahim Raïssi a déclaré: "Nous n'avons pas encore vu de comportement concret et sérieux qui soit un signe de compensation des comportements passés et de levée des sanctions oppressives."

Le président de la République islamique d'Iran a ajouté : "Ce sont les américains qui se sont retirés du PAGC, pas l'Iran, et bien que Téhéran ait tenu ses engagements, les parties occidentales ont refusé de tenir leurs engagements. "

En soulignant que l'Iran n'a pas quitté la table des négociations et est prêt pour un bon et juste accord, Ebrahim Raïssi a déclaré: "Compte tenu du retrait illégal des américains du PAGC, la demande de la République islamique de recevoir une garantie de stabilité de l'accord est une demande raisonnable."

Le président iranien a noté: "Malgré 40 ans de pressions et de sanctions illégales américaines, l'Iran non seulement ne s'est pas arrêté mais a progressé, de sorte que la tactique des sanctions a perdu de son efficacité".

En évoquant les relations entre la République islamique d'Iran et la Suisse, Ebrahim Raïssi les a qualifiait d'amicales et de bonnes et a déclaré: "Il est nécessaire d'accroître la coopération commerciale et économique et en particulier de faciliter les relations monétaires et bancaires entre les deux pays".

Le président suisse a pour sa part mis l'accent sur le renforcement de la coopération bilatérale entre l'Iran et la Suisse et a déclaré: "Depuis 2016, une feuille de route a été établie pour améliorer les relations commerciales entre les deux pays à laquelle nous adhérons toujours, et nous pensons que les obstacles politiques et géopolitiques doivent être levés sur la voie de la coopération entre Téhéran et Berne."

Ignazio Cassis a également décrit la sécurité de l'Iran et de l'Asie occidentale comme le garant de la sécurité de l'Europe et a souligné: "La coopération monétaire et bancaire est l'un des domaines qui peuvent être élargis dans les relations bilatérales."

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