(IP) - Le porte-parole du ministère des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a rejeté la déclaration du Groupe des sept (G7) concernant les développements internes de l'Iran et a déclaré que cette déclaration est contraire à la Charte des Nations Unies et est en fait l'instigateur et le promoteur de troubles et d'attaques terroristes à l'intérieur du pays.

Iran Press/Nouvelle d'Iran: Les ministres des affaires étrangères du Groupe des sept (G7) qui comprend le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et le pays d'Amérique, ont publié une déclaration à la fin de leur réunion en Allemagne le 4 novembre, se sont immiscé dans la affaires intérieures de l'Iran.

À cet égard, le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Nasser Kanani a déclaré que toutes ces allégations sont infondées et fabriquées, en ajoutant que la déclaration du G7 viole la Charte des Nations Unies.

Nasser Kanani a noté que cette déclaration encourage pratiquement les émeutes et les attaques terroristes en Iran et ceux qui publient la déclaration devraient être tenus responsables de leur position.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a déclaré que la majorité des États membres du Groupe des sept ont même refusé de condamner l'attaque terroriste du 26 octobre dans la ville de Chiraz, au sud de l'Iran qui a causé le martyre de 13 personnes.

Cela montre que les membres du G7 divisent le terrorisme en bien et en mal, ce qui en soi est révélateur d'une contradiction dans leurs paroles et leurs actions, a ajouté Nasser Kanani.

En réagissant également à la déclaration du Groupe des sept, le haut diplomate iranien a déclaré que la République islamique d'Iran a toujours tenu ses obligations en vertu de l'accord nucléaire de 2015 et est prêt à conclure un accord qui garantisse les droits de son peuple.

Ailleurs, Nasser Kanani a noté que la République islamique d'Iran fait des efforts pour améliorer la paix et la stabilité dans la région, et les accusations portées contre le pays sur les questions régionales sont totalement rejetées.

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