Les opposants à la résolution américaine anti-iranienne visant à annuler l'adhésion de l'Iran à la Commission des Nations Unies sur les femmes ont condamné et remis en question l'action américaine.

Iran Press/ Nouvelle d Iran: L'adhésion de la République islamique d'Iran à la Commission des Nations unies sur les femmes a pris fin mercredi soir suite à la demande illégale des États-Unis de mettre fin à cette adhésion sur la base d'allégations et d'arguments sans fondement en utilisant de faux récits et contredisant le texte de la Charte des Nations Unies.

Cette résolution a été approuvée par 29 voix pour, 8 voix contre et 16 abstentions.

La Bolivie, la Chine, le Kazakhstan, le Nicaragua, le Nigéria, Oman, la Russie et le Zimbabwe ont voté contre l'annulation de l'adhésion de l'Iran à la Commission sur les femmes.

La Commission sur les femmes est l'un des piliers du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC).

La résolution d'annuler la participation de l'Iran à la Commission sur les femmes a été présentée par le gouvernement américain et dans le prolongement de la pression mondiale contre l'Iran dans le but de soutenir les troubles.

La Russie, la Chine, la Syrie, le Pakistan, la Biélorussie se sont fermement opposés à l'action américaine dans leurs discours.

Le représentant de la Russie aux Nations Unies a déclaré : "Il n'existe aucun mécanisme pour annuler l'adhésion des pays à la Commission des Nations Unies sur les femme, et il ne se souvient pas qu'il y ait jamais eu une réunion au Conseil économique et social des Nations Unies sur la répression des manifestants en France et Grande-Bretagne."

Le représentant de la Chine a également déclaré : "Cette résolution n'est basée sur aucune loi et n'est basée que sur des brimades, de l'hypocrisie et des doubles standards et le peuple iranien peut gérer les problèmes internes sans l'ingérence des autres."

Le représentant de la Syrie a également déclaré : "Damas estime que cette résolution est unilatérale et basée sur les intérêts de l'Amérique".

D'autre part, le représentant de la Biélorussie a également déclaré : "En présentant cette résolution, l'Amérique a préféré accroître la confrontation et la tension plutôt que le dialogue".

Pendant ce temps, le représentant du Pakistan a également déclaré : "Cette action contre l'Iran va à l'encontre de la promotion des droits de l'homme et prouve l'existence d'un double standard".

De plus, l'approbation de la résolution américaine contre l'Iran a suscité une vive réaction de la part des autorités de ce pays.
 
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a fermement condamné l'adoption de la résolution non consensuelle par les États-Unis contre la République islamique d'Iran et l'a considérée comme une action politique, sans base légale, contraire à la charte et créant un tort procédure dans cette institution internationale.

Le porte-parole du gouvernement iranien,"Ali Bahadori Jahromi" dans un tweet à ce sujet, a présenté les États-Unis comme le fondateur de cette action et a écrit : "Un tiers des femmes détenues dans le monde sont emprisonnées aux États-Unis."

Bahadri Jahormi a déclaré que depuis 2015, au moins 250 femmes ont été tuées dans la rue en raison de la brutalité de la police américaine.

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