(IP) - Le ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran est arrivé mercredi dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, au sud-est de l'Iran, pour suivre la question des droits d'eau du fleuve Helmand.

Iran Press/Nouvelles d'Iran: La visite du ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Hossein Amir-Abbdollahian intervient alors qu'un différend se poursuit avec l'Afghanistan au sujet de la part iranienne de l'eau de la rivière connue sous le nom de Hirmand en Iran.

Hossein Amir-Abbdollahian est accompagné d'un certain nombre de responsables du ministère iranien des affaires étrangères ainsi que de l'envoyé spécial de la République islamique d'Iran pour l'Afghanistan, Hassan Kazemi Qomi.

Le ministre iranien des affaires étrangères a eu des entretiens avec des responsables de la province du Sistan-et-Baloutchistan sur les droits de l'Iran sur l'eau. La province du Sistan-et-Baloutchistan abrite le lac Hamun à la frontière entre la République islamique d'Iran et l'Afghanistan, dans lequel se jette la rivière Helmand.

Mercredi, le haut diplomate iranien s'est entretenu par téléphone sur la question avec le ministre afghan des affaires étrangères par intérim, Amir Khan Muttaqi.

Hossein Amir-Abbdollahian a déclaré que la libération de la part de l'Iran de l'eau du fleuve Helmand est une demande sérieuse de Téhéran qui pourrait affecter les relations bilatérales.

Le haut diplomate iranien a également souligné la nécessité de mettre pleinement en œuvre un traité bilatéral de partage de l'eau de 1973 en vertu duquel la République islamique d'Iran a le droit de recevoir 820 millions de mètres cubes d'eau du Helmand chaque année.

Le traité n'a jamais été pleinement mis en œuvre, en partie à cause de l'instabilité qui sévit depuis des décennies en Afghanistan.

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