Situation Bure-lesque en France:

En France et à Bure, les activistes antinucléaires organisent des campagnes contre les décisions anti-environnementales et aveugles du régime Macronie qui mettent en péril sérieusement la vie des citoyens, surtout avec ses projets de poubelles nucléaires.

 Iran Press/ Le Monde: La liste des conflits entre les antinucléaires français et le régime Macronie est assez longue. La fusion ASN-IRSN, les poubelles nucléaires dans les zones rurales, le prolongement de l’âge du fonctionnement des anciennes centrales, la construction des nouvelles centrales, le lobby de l’atome, etc.

Depuis quelques semaines à Bure, les activistes anti-nucléaires organisent des rencontres printanières ; plus de 70 rendez-vous, ateliers, débats ou concerts, entre le 17 et le 23 avril.

À l’occasion des Rencontres printanières antinucléaires et antiautoritaires, il sera question du projet Cigéo. Mais ce festival abordera beaucoup d’autres questions, comme le rappelle le collectif BureBureBure, « Bure et ses alentours, territoire rural que le projet Cigéo veut détruire, devient un lieu stratégique pour construire nos luttes, car en s’opposant à sa poubelle, on s’oppose à l’industrie nucléaire. »

La situation est bure-lesque pour le régime Macronie face à la détermination des habitants qui prévoient déjà une autre campagne de lutte en août 2024, un festival contre le stockage des déchets nucléaires dans cette région française.

Selon l’organisateur du festival Bure’lesque, « Commencée dans les années 1980, ainsi que l’ont rappelé dimanche matin des personnes venues de sites prospectés alors, la lutte contre ce projet toxique de poubelle nucléaire a gagné de nombreuses victoires en repoussant l’Andra sur une trentaine de sites. Si elle se concentre aujourd’hui à Bure, la résistance ne faiblit pas. Alors que la demande d’autorisation de création (DAC) de Cigéo se profile, ce festival réussi ne pouvait que renforcer solidarités et détermination ! »

La construction du projet CIGEO (projet de stockage géologique de déchets radioactifs) a démarré en 2000, sur le territoire de la commune de Bure, à proximité de Montiers sur Saulx et du département de la Haute Marne.L’Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) y mène, en lien avec ses partenaires, de nombreuses expérimentations scientifiques destinées à étudier la faisabilité d’un stockage souterrain à environ 500 mètres de profondeur.Selon Reporterre, l’Andra mise sur un dépôt des premiers colis à l’horizon 2035-2040, avec une capacité totale de 83 000 m3, avant fermeture définitive du site pour 100 000 ans — délai au-delà duquel les déchets ne seront plus radioactifs. Les manifestations contre les projets de l’Andra ont commencé en 1987. Les différents départements français ont protesté contre ce projet risqué et enfin les autorités de la Meuse et la Haute-Marne y ont répondu positivement, attirées par les fausses promesses de développement économique. Mais les habitants de ces régions ne sont pas sollicités par le régime français.L’Élysée a tenté de maintes fois d’enterrer ses déchets radioactifs dans les pays africains, mais suite à la récente faiblesse de la position de la France en Afrique, le régime Macronie est obligé de suivre un projet d’enfouissement à l’Hexagone.

 

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