Des milliers de partisans palestiniens ont manifesté devant le bureau du Premier ministre britannique et ont exigé un cessez-le-feu immédiat dans la région après les attaques meurtrières du régime israélien sur la ville frontalière et densément peuplée de Rafah.

Iran Press/ Le Monde: Les participants à cette manifestation ont lancé des slogans contre le Premier ministre britannique et le chef du parti d'opposition gouvernemental et ont souligné la nécessité de mettre un terme aux massacres de Palestiniens à Gaza.

Scandant des slogans tels « Honte à Rishi Sunak » et « Honte à Keir Starmer », les manifestants ont souligné que la guerre contre le peuple palestinien opprimé et sans défense doit être arrêtée avant qu'il ne soit trop tard.

Avec le soutien de l’Occident et pour riposter aux attaques surprises des forces de la résistance, le régime sioniste a lancé un massacre massif à Gaza. Ce régime a lancé de nouvelles attaques dans la ville frontalière de Rafah après avoir déplacé la population de Gaza du nord vers le sud de cette bande et tué plus de 28 000 Palestiniens.

Selon certaines informations, des avions de combat israéliens ont ciblé lundi matin des maisons d'habitation proches du siège du Croissant-Rouge palestinien, dans le centre de la ville de Rafah. Jusqu’à présent, plus d’une centaine de Palestiniens ont été martyrisés et plus de 230 personnes ont été blessées. Un bilan toujours provisoire.

L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar et un certain nombre de pays européens ont mis en garde contre les conséquences de l'attaque sioniste. En marge de la réunion des ministres du Développement de l'Union européenne, Josep Borrell, en charge de la politique étrangère de l'UE, a mis en garde contre les conséquences dangereuses de l’intervention terrestre du régime sioniste contre la ville de Rafah et a exprimé son inquiétude face à la détérioration de la situation à Rafah. « Peut-être devrions-nous faire plus qu'exprimer notre inquiétude », a-t-il dit.

Et d’ajouter : « Nous devons continuer à faire pression sur Israël. Mais lorsqu’ils attaquent une zone peuplée, plus de 1,7 million de personnes n’ont aucun moyen de s’échapper. Les Palestiniens sont bombardés alors qu’ils n’ont aucune issue. »

Dans le même temps, le Mouvement palestinien de la Résistance islamique (Hamas) a publié un communiqué et souligné que le gouvernement américain et son président Joe Biden étaient complices de ces crimes en donnant le feu vert au Premier ministre du régime sioniste.

Cette déclaration ajoute : « Ce que l'ennemi sioniste et son armée criminelle n'ont pas pu réaliser en plus de quatre mois ne sera jamais réalisé. »

Ceux qui ont participé à la manifestation d'aujourd'hui soulignent également que leur position est différente de celle du gouvernement de Londres et qu'ils tiennent le régime sioniste et ses partisans pour responsables des crimes commis à Gaza.

 

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