Sydney (IP) - Des centaines d'étudiants ont rejoint leurs camarades dans l'une des plus importantes universités australiennes pour protester contre les crimes de guerre du régime occupant israélien à Gaza et exiger le désinvestissement des entreprises liées au régime usurpateur israélien.

Iran Press/Asie: Une foule de plus de 300 manifestants à l’université de Sydney a appelé au boycott et au gel des investissements dans les entreprises qui ont des liens avec le régime criminel israélien, faisant écho aux demandes des étudiants à l'Amérique, au Canada et en France.

Des militants pro-palestiniens ont installé un camp à l'université de Sydney la semaine dernière dans le cadre de mouvements contre le régime occupant israélien inspirés par les manifestations étudiantes dans les universités américaines.

Des camps similaires ont également été mis en place dans les universités de Melbourne, Canberra et d’autres villes australiennes.

Mark Scott, vice-chancelier de l'université de Sydney, a déclaré jeudi aux médias locaux que le camp pro-palestinien peut rester sur le campus alors que les étudiants font valoir leurs revendications de manière pacifique.

Alors que plusieurs voitures de police étaient garées à l'entrée de l'université, aucun dispositif de police n'a été aperçu à proximité de ces manifestations.

L'Australie critique de plus en plus les actions du régime usurpateur israélien à Gaza. Un travailleur humanitaire australien est également mort dans les attaques du régime criminel israélien contre un convoi humanitaire à Gaza en avril.

Les manifestations pro-palestiniennes qui ont débuté le 18 avril à l'université Columbia à New York se sont répandues sur les campus de nombreux pays d'Europe et d'Asie.

En France, l'université de Science Po a été contrainte de fermer vendredi après que les négociations entre le chef de cette université et des étudiants pro-palestiniens au sujet des attaques du régime occupant israélien sur Gaza n'ont pas réussi à apaiser les tensions.

Cette université parisienne est devenue le centre d'une vague de protestations contre la guerre du régime usurpateur israélien à Gaza.

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