Iran Press / Afrique : Un certain nombre de journalistes étaient devant le centre de détention de Jos pendant des heures lundi soir pour couvrir l'événement tragique mais ils ont été intimidés par des membres des services de sécurité et de la police nigérians qui ont menacé le reporter de l'agence de presse d'Iran Press de frapper et de confisquer sa caméra.
Selon un témoin oculaire, des hommes armés ont pris d'assaut la prison de Jos avec des armes à feu vers 18h20 dimanche et ont continué leur attaque pendant plus d'une heure sans la présence du personnel de sécurité du gouvernement nigérian.
Au cours de l'attaque, des parties de la prison de Jos ont été incendiées et des documents importants avaient été réduits en cendres.
L'officier des relations publiques de la police de l'État nigérian de Plateau a déclaré aux journalistes que neuf prisonniers fugitifs avaient été de nouveau arrêtés mais elle n'a pas répondu à la question "Est ce que l'un des hommes armés avait été arrêté ou non?".
On ne sait pas pour le moment que les cadavres montrés aux journalistes et reporters autour de la prison de Jos, lundi soir, appartiennent à des hommes armés ou à des prisonniers.
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