Iran Press/Europe: Selon Iranpress, près de 50 milles Italiens ont participé à la manifestation à Rome, capitale de l'Italie, samedi soir, avec le slogan "Assez, c'est assez, nous ne pouvons pas nous permettre de payer pour un traitement".
La militante italienne Patrizia Pini a déclaré au correspondant d'Iranpress à Rome: "Nous avons participé à cette manifestation pour dire au gouvernement qu'il devrait augmenter le financement du secteur de la santé."
En critiquant la privatisation du système de santé et mettant l'accent sur le droit des citoyens à la santé publique et aux soins, ce militant italien a ajouté: "Les ressources allouées aux services de santé en Italie continuent de diminuer."
Patricia Pini a aussi déclaré: "La diminution des crédits dans le secteur de la santé a entraîné une pénurie de personnel médical et une réduction des services aux patients dans les centres médicaux et les hôpitaux."
Cette manifestation antigouvernementale a eu lieu à l'initiative de deux grands syndicats, la CGIL (Confédération générale italienne du travail) et l'UIL (Union italienne du travail), en Italie.
Lors de la manifestation antigouvernementale à Rome, Pierpaolo Bombardieri, secrétaire général du syndicat UIL a déclaré au correspondant d'Iranpress: "Les gens réclament l'accès à la santé publique et aux services médicaux grâce à leur grande présence dans cette manifestation."
Le secrétaire général du syndicat italien du pétrole a souligné: "L'année dernière, près de cinq millions d'Italiens ont renoncé aux services médicaux en raison de l'augmentation des coûts des traitements et des problèmes économiques."
Flavio Gambini, un militant syndical participant aux manifestations antigouvernementales à Rome, a également déclaré au correspondant d'Iranpress: "Les bas salaires, le coût de la vie élevé et la médiocrité des soins de santé en Italie ont suscité de grandes inquiétudes dans la population."
Les syndicats italiens ont averti que les coupes budgétaires continues dans le secteur de la santé exposent certains hôpitaux au risque de fermeture.
Auparavant, les médecins et infirmières italiens avaient fait grève pendant quelques heures pour protester contre les conditions de travail et contre les mesures prises par le gouvernement pour réduire le budget de la santé.
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