Le ministre algérien des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a affirmé, mardi soir, que le dossier des explosions nucléaires françaises dans le Sud algérien jouissait d'un grand intérêt de la part des hautes autorités du pays, au sein des dossiers de la mémoire nationale.

Iran Press/ Le Monde: Animant une conférence autour "des crimes nucléaires français en Algérie", dans le cadre de la commémoration du 64e anniversaire des explosions nucléaires françaises en Algérie, M. Rebiga a indiqué que ce dossier ne concernait pas uniquement l'Algérie, car le 20e siècle a connu plusieurs explosions nucléaires à travers différentes régions du monde et l'Algérie n'a pas été épargnée, rapporte Algérie Presse Service (APS).

Le ministre a rappelé le lancement du projet français de fabrication d'armes de destruction massive qui s'est concrétisé le 13 février 1960, en procédant à la 1e explosion nucléaire dans la région de Hamoudia à Reggane au Sud d'Adrar, une date qui reste gravée dans la mémoire des générations successives et que même le bourreau se remémore, citant à ce propos la déclaration de l'ancien Président français, François Hollande que les essais nucléaires de Reggane étaient de véritables explosions dévastatrices et non des essais.

Rebiga a rappelé les efforts des hautes autorités du pays en vue de traiter le dossier des explosions nucléaires françaises en Algérie, étant un des dossiers importants de la mémoire nationale dont le traitement se fait selon une approche algérienne fondée sur une action commune entre les deux pays.

Il a également évoqué les retombées négatives de ces explosions nucléaires sur les habitants de la région, ajoutant que l'Algérie se réfère à l'approche africaine des pays ayant souffert des affres de la colonisation et à la vision adoptée pour traiter de tels dossiers.

Le gouvernement algérien a lancé un projet de l’élaboration de la mémoire nationale sur les crimes commis par la France dans ce pays au cours de l’ère coloniale.

 

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