Le vaisseau Orion, lancée par la Nasa, revient sur Terre ce dimanche après 25 jours de mission.

Iran Press/ Le Monde: La mission Artemis 1 de la Nasa s'achève ce dimanche avec le retour sur Terre de la capsule Orion, la dernière étape d'un périple qui l'a vue rendre visite à la Lune et s'aventurer plus loin dans l'espace que n'importe quel vaisseau habitable avant elle. Son amerrissage a eu lieu comme prévu dans l'Océan Pacifique, scruté avec la plus grande attention par les membres de l'agence spatiale américaine. Les chiffres ont de quoi impressionner : la capsule doit en effet pénétrer dans l'atmosphère terrestre à une vitesse qui avoisine les 40.000 km/h. Une vraie prouesse technique puisque dans ces conditions, il lui faut parvenir à supporter une chaleur infernale de 2800°C. Cela représente la moitié de la température à la surface du Soleil !

Pour la Nasa, Orion est une mission de toute première importance. Elle aura duré un peu plus de 25 jours au total, et constitue la concrétisation d'un projet qui se chiffre en dizaines de milliards de dollars. En ligne de mire ? Un retour sur la Lune, étape incontournable avant de filer en direction de Mars dans le futur. 

Une étape déterminante

Le retour sur Terre vient clôturer un vol - sans astronaute à bord pour cette fois - qui s'est jusqu'à présent révélé être une franche réussite. Le bouclier thermique de la capsule, le plus grand jamais construit et d'un diamètre de 5 mètres, a fonctionné comme l'ont prévu les ingénieurs. "Il s'agit d'une pièce essentielle pour la sécurité, conçue pour protéger le vaisseau et ses passagers", glisse le responsable de la mission Mike Sarafin. Un test grandeur nature qui fait suite à celui initié en 2014. À l'époque, la capsule n'avait pas quitté l'orbite terrestre, ce qui signifie qu'elle était rentrée moins rapidement dans l'atmosphère à son retour (environ 32.000 km/h).

Un navire de la marine américaine a été pré-positionné pour assurer les opérations de récupération de la capsule, une procédure bien huilée que la Nasa a mise au point depuis des années. Outre l'USS Portland, on observe aussi le déploiement d'hélicoptères et des bateaux pneumatiques dans la zone où Orion devait se trouver. Notons qu'afin de ralentir, le vaisseau spatial a bénéficié du freinage causé par l'atmosphère terrestre, avant qu'une série de parachutes, onze au total, lui ait permis de réduire sa vitesse avant d'arriver dans l'eau à 30 km/h. Une période de deux heures dans l'eau, utilisée pour la récolte des données, était ensuite prévue.

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