Situation au Niger

Berlin souhaite des «sanctions» de l’UE contre les auteurs du coup d’État au Niger, a affirmé jeudi le ministère allemand des Affaires étrangères sur X (ex-Twitter).

Iran Press/ Le Monde: «Après la suspension de la coopération en matière de développement et de sécurité, nous voulons mettre en place dans l’UE des sanctions contre les putschistes», écrit la diplomatie allemande, dans un tweet.

Ces derniers jours, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, s’est entretenue notamment avec son homologue française Catherine Colonna et le secrétaire d’État américain Antony Blinken, à propos du Niger, précise le ministère.

Actuellement en visite au Nigeria, la ministre allemande de la Coopération, Svenja Schulze, a mené «des discussions à Abuja pour voir comment soutenir, le mieux possible, les efforts de la CEDEAO», écrit-il encore. «L’Allemagne soutient les efforts africains pour résoudre la crise au Niger», ajoute-t-il.

Les responsables militaires des pays de la CEDEAO ont commencé leur réunion jeudi à Accra, au Ghana, pour discuter d’une éventuelle intervention militaire après le coup d’État au Niger.

Le Nigeria, le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Bénin ont tous exprimé leur volonté d'envoyer des troupes au Niger si la CEDEAO prend une décision définitive sur le retour de Bazoom (qui serait retenu en otage).

D'autre part, les pays du Burkina Faso et du Mali, qui partagent une frontière avec le Niger, ont déclaré leur ferme soutien aux militaires au Niger et ont refusé de s'aligner sur la CEDEAO dans cette affaire.

 

 

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