Iran Press/ Le Monde: Dans la série non-terminable de la violation des droits des musulmans par le régime d’Ottawa, le centre « Islamic Relief Canada » publie un rapport qui examine l'étendue de l'islamophobie sur le marché du travail canadien.
Soutenu par la Fondation canadienne des relations raciales, « Les musulmans en marge : islamophobie et chômage » explore les expériences vécues par près de 700 musulmans canadiens, révélant des preuves essentielles de l'islamophobie en milieu de travail.
Les principales conclusions du rapport révèlent que l'islamophobie en milieu de travail a un impact négatif sur le développement de carrière des musulmans canadiens, plus de 67 % des participants à la recherche ayant été victimes de discrimination formelle et 84 % de discrimination informelle sur leur lieu de travail.
Les résultats d'entretiens et d'une enquête en ligne confirment que l'islamophobie au Canada est systémique et basée sur le genre, les femmes musulmanes signalant les niveaux les plus élevés d'islamophobie sur le lieu de travail.
Au Québec — où de nombreuses minorités religieuses sont confrontées aux conséquences réelles du projet de loi 21* (Loi sur la laïcité de l’État) — la majorité des participants (76 %) estimaient qu'il était plus difficile de travailler en tant que musulman au Québec que dans les autres provinces, et (71 %) craignaient que Le projet de loi 21 va au-delà de sa compétence.
Le rapport comprend des dizaines d'anecdotes personnelles, dont les suivantes :
« Je travaillais dans une école au Québec, mais j'ai dû arrêter parce que je porte l’hijab. Aucun incident ne s'est produit, mais j'ai été contraint par la loi 21 de partir et de me lancer dans un autre domaine. »
« J'ai été agressée physiquement sur mon lieu de travail parce que j'étais brune. Environ 20 à 30 personnes ont été témoins et ont regardé. Les images de la caméra ont été supprimées par mon employeur. J'étais tellement mal à l'aise au travail que j'ai fini par abandonner une carrière de 12 ans.
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