Iran Press/ Le Monde: Après dix jours de combats entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide, les deux parties ont convenu d'un cessez-le-feu de trois jours, a-t-on annoncé mardi.
Les conflits entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont eu un impact négatif sur la fourniture de services aux habitants de Khartoum et d'autres villes de ce pays et ont accru leurs douleurs et leurs souffrances.
Les hôpitaux, le réseau d'approvisionnement en eau et d'autres services publics ont rencontré des problèmes en même temps que le conflit a commencé au Soudan, et maintenant le réseau d'approvisionnement en eau dans le quartier "Bahri" de Khartoum a été détruit à la suite des bombardements.
Les habitants de cette région doivent faire de longues files d'attente pour l'approvisionnement en eau à l'ombre des conflits et d'un cessez-le-feu pas très fort.
"Ashraf al-Rezi", un citoyen soudanais, a déclaré dans une interview accordée à un journaliste d'Iranpress à Khartoum : "La crise de l'approvisionnement en eau et aussi de l'approvisionnement alimentaire est grave."
Ce citoyen soudanais a exprimé l'espoir que l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide entameront des négociations pour arrêter la guerre.
Un autre citoyen soudanais, Ahmed Al-Dazi, qui vit dans le quartier "Bahri" de Khartoum, a déclaré au journaliste d'Iran Press : "Depuis dix jours, nous sommes confrontés à une grave crise économique, au manque d'eau, d'électricité et de nourriture, et les conditions sont très difficiles."
Le conflit armé entre les forces de « Abd al-Fattah al-Barhan, le commandant de l'armée et le chef du Conseil de souveraineté de transition du Soudan » et de « Mohammed Hamdan Deglu » surnommé Hamidati, le commandant des forces de réaction rapide dans le au sud de Khartoum, la capitale du Soudan, a commencé depuis le matin du samedi 15 avril.
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