Téhéran (IP) - Les ministres des affaires étrangères de la République islamique d'Iran et du Qatar se sont entretenus par téléphone, mercredi soir.

Iran Press/Moyen-Orient: Les ministres des affaires étrangères de la République islamique d'Iran et du Qatar, Hossein Amir-Abdollahian et Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani se sont entretenus par téléphone sur les derniers développements régionaux et internationaux et les derniers développements des pourparlers pour la levée des sanctions. 

De plus, le vice-ministre iranien des affaires étrangères chargé des affaires politiques et le négociateur en chef de la République islamique d'Iran dans les pourparlers de Doha, Ali Bagheri a discuté mercredi sur la coopération bilatérale entre l'Iran et le Qatar et des développements régionaux avec le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani.

Ali Bagheri décrit également l'accueil par le gouvernement qatari du cycle actuel de négociations pour la levée des sanctions anti-iraniennes comme une démonstration de la bonne volonté du pays à promouvoir le dialogue et l'interaction.

Jeudi, un conseiller de l'équipe de négociation iranienne a rejeté les spéculations selon lesquelles le récent cycle de pourparlers au Qatar pour la levée des sanctions a échoué et a affirmé que les négociations se poursuivront.

"On ne s'est jamais attendu à ce que ces négociations aboutissent à un accord en quelques jours", a commenté Mohammad Marandi dans un entretien accordé à la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen.

Le chef adjoint de politique étrangère de l'UE, Enrique Mora a déclaré par la suite que les pourparlers n'ont pas encore fait les progrès espérés par l'UE. Pourtant, ce travail continuerait à faciliter la restauration de l'accord avec l'Iran.

En faisant référence au retrait unilatéral des américains du Plan d’action global commun (PAGC) en 2018, Enrique Mora a réaffirmé les conditions de l'Iran pour revitaliser l'accord nucléaire et a déclaré que les américains doivent lever leurs sanctions anti-iraniennes et fournir des garanties que l'histoire ne se répétera pas.

Le chef adjoint de politique étrangère de l'UE a ajouté que les européens étaient aujourd'hui plus intéressés à faire des affaires avec l'Iran parce qu'ils avaient besoin de son pétrole en raison de la guerre en Ukraine et des sanctions qu'ils ont imposées à la Russie.

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