Iran Press/Nouvelle d'Iran: Le président de la République islamique d'Iran, Ebrahim Raïssi, dans son discours à la Conférence internationale sur la lutte contre les tempêtes de sable et de poussière qui s'est ouverte samedi à Téhéran, capitale iranienne, a présenté deux propositions qui sont le développement accompagné de préservation de l’environnement et création d’un fonds d’appui aux décisions environnementales.
Le président iranien a ajouté: "L'environnement est une préoccupation publique et ne concerne pas un pays en particulier. Les polluants et la poussière menacent tout le monde aujourd'hui. Les dangers qui existent pour la sécurité alimentaire, la vie humaine et l'environnement obligent tous les pays à réfléchir ensemble et à coopérer pour protéger l'environnement."
Ailleurs, Ebrahim Raïssi a noté: "Ce qu'il faut savoir sur le phénomène de la poussière et de l'environnement, c'est que Dieu a placé une loi dans la nature selon laquelle, les humains en utilisant l'eau, le sol et l'air, doivent également respecter les lois qui régissent la nature et ne doit pas violer la loi."
Si les lois des mers, des forêts et de l’environnement ne sont pas respectées, il existe des risques pour la nature, selon le président iranien.
En soulignant qu'il est très important de connaître les lois régissant la nature et de respecter ces lois et les environnementalistes, Ebrahim Raïssi a poursuivi: "Tous les gouvernements et organisations internationales et mondiales devraient se considérer obligés de maintenir les lois et de les respecter."
"Le phénomène de poussière est le résultat de la sécheresse. L'eau et la gestion des ressources et de la consommation en eau sont très importantes. L'une des raisons de la propagation des poussières est sans aucun doute la mauvaise utilisation des ressources en eau. Un développement sans prendre en compte la préservation de l'environnement est une erreur", a souligné le président iranien.
Ebrahim Raïssi a ensuite expliqué: "Il y a des pays qui pensent à leur propre développement. Aujourd'hui, l'un des points importants est que les pays développés ne pensent qu'à leur développement industriel et militaire sans prêter attention à la préservation de l'environnement, et c'est une des atrocités commises contre l'humanité et l'environnement."
Le président iranien a ensuite appelé au consensus, à la convergence, à la participation et à la recherche d'une solution commune contre les atrocités commises envers la nature et l'humanité.
"Nous devrions apprécier les résolutions des Nations unies qui ont été publiées, mais dans quelle mesure les pays développés et dominateurs, qui ne pensent qu'à eux-mêmes, ont-ils prêté attention aux résolutions de l'ONU ? Nous pensons que les résolutions des Nations unies doivent avoir une garantie de mise en œuvre, sinon, les pays dominants mettront l’environnement en danger", a souligné Ebrahim Raïssi.
"La présence de près de 30 pays et de plus de 15 organisations régionales et internationales à cette réunion montre le sentiment commun des pays et des organisations internationales envers l'environnement, pour lequel je vous remercie", a déclaré le président iranien.
"La convergence amènera les pays développés à avoir non seulement une vision économique des problèmes communs de l’humanité, mais aussi à ce que l’environnement ne soit pas influencé par les questions politiques, et si tel est le cas, cela ne mènera nulle part. Il s’agit d’une action humaine pour protéger l’environnement", a souligné Ebrahim Raïssi.
"Le développement est oui, mais nous disons non à la mise en danger de l'environnement. C'est le principe qui figure dans notre constitution. Je suggère que cette vision commune, loin de toute suspicion politique et de toute diplomatie conventionnelle et habituelle, intéresse tous", a exhorté le président iranien.
Ebrahim Raïssi a ajouté: "Il faut réfléchir à un problème commun, trouver des solutions de travail et coopérer avec les centres scientifiques et de recherche et nous sommes prêts à partager nos expériences pratiques avec tous les pays dans ce domaine."
"Le deuxième point est que nous avons besoin de ressources financières. Les pays peuvent créer un fonds pour soutenir les actions exécutives et la mise en œuvre des décisions de protection de l'environnement", a conclu le président iranien.
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