Iran Press/Nouvelle d'Iran: La septième réunion des pays garants du processus d'Astana s'est tenue à Téhéran et en présence des présidents iranien, russe et turc.
Le présidents turc et russe, Recep Tayyip Erdoğan et Vladimir Poutine sont arrivés mardi soir à Téhéran dans le but de participer à la réunion du processus d'Astana.
Les pourparlers d'Astana ont commencé à l'initiative de la République islamique d'Iran et de la Russie et avec le soutien de la Turquie en 2017 dans le but de résoudre les conflits en Syrie et de mettre fin à six années de guerre, de déplacement et de destruction dans ce pays. Le premier tour de la réunion d'Astana ou réunion de paix syrienne s'est tenu au Kazakhstan en janvier 2017 avec la présence de l'Iran, de la Russie et de la Turquie.
Dans la déclaration conjointe des présidents de la République islamique d'Iran, de la Russie et de la Turquie lors de la réunion tripartite des chefs d'État dans le cadre du processus d'Astana, il est indiqué: "Les trois pays (Iran-Russie-Turquie) ont un attachement indéfectible à la souveraineté, à l'indépendance, à l'unité et à l'intégrité territoriale de la Syrie et ont également souligné les objectifs et principes de la Charte des Nations unies et déclaré que ces principes doivent être respectés par tous et qu'aucune action, quelle qu'en soit la raison auteurs, devraient porter atteinte à ces principes."
Cette déclaration condamne également l'augmentation de la présence et de l'activité de groupes terroristes et de leurs groupes affiliés sous divers noms dans différentes régions de la Syrie, y compris les attaques qui visent des installations civiles et entraînent la mort d'innocents, et souligné la nécessité de la mise en œuvre intégrale de toutes les mesures liées au nord de la Syrie.
À cet égard, les dirigeants des garants du processus d'Astana ont rejeté tous les efforts visant à créer de nouvelles réalités sur le terrain sous prétexte de lutter contre le terrorisme, y compris les initiatives illégitimes d'autonomie, et leur détermination à affronter les agendas séparatistes visant à affaiblir la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie et Ils ont exprimé que la menace à la sécurité nationale des pays voisins est réalisée par des attaques et des infiltrations transfrontalières.
L'Iran, la Russie et la Turquie ont également exprimé leur opposition à la saisie et au transfert illégaux de pétrole et du produit de sa vente qui appartiennent à la Syrie.
Il est indiqué dans ce communiqué, les présidents des trois pays (Iran-Russie-Turquie) ont une fois de plus souligné leur détermination à poursuivre la coopération actuelle afin de détruire définitivement tous les individus, groupes, organisations et entités terroristes et ont exigé la protection des civils et des infrastructures civiles conformément aux droits humanitaires internationales.
L'Iran, la Russie et la Turquie ont convenu de redoubler d'efforts pour assurer la normalisation durable de la situation dans la zone de désescalade d'Idlib et ses environs, y compris la situation humanitaire.
Les parties ont exprimé leur profonde préoccupation face aux conditions humanitaires en Syrie et ont rejeté toutes les sanctions unilatérales contraires au droit international, au droit international humanitaire et à la Charte des Nations Unies, y compris les mesures discriminatoires par la délivrance d'exemptions pour des régions spécifiques qui peuvent provoquer la division de ce pays en aidant les agendas séparatistes.
Les présidents des trois pays (Iran-Russie-Turquie), tout en affirmant que les réfugiés et les personnes déplacées internes ont le droit au retour et le droit à un soutien, ont souligné la nécessité de faciliter leur retour volontaire et en toute sécurité dans leurs résidences principales en Syrie.
Les présidents des pays garants du processus d'Astana ont également condamné la poursuite des attaques militaires du régime occupant israélien contre la Syrie, y compris contre les infrastructures civiles, et ont qualifié ces attaques de violation du droit international, du droit international humanitaire et de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie, ainsi que de déstabilisation et d'intensification des tensions dans la région.
Outre la question syrienne, Ebrahim Raïssi, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdoğan ont souligné leur intention de renforcer la coordination trilatérale dans divers domaines afin d'accroître la coopération politique et économique conjointe.
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