L'ambassadeur adjoint d'Iran aux Nations Unies a déclaré que l'imposition de sanctions unilatérales illégales contre la Syrie par certains pays était l'une des principales causes de la situation humanitaire actuelle dans le pays.

Dans une déclaration devant le Conseil de sécurité des Nations Unies sur "La situation au Moyen-Orient (Syrie – politique et humanitaire)" mardi, Zahra Ershadi a déclaré " Nous rappelons la résolution 2585 par laquelle le Conseil de sécurité a appelé tous les États membres » à répondre avec des mesures pratiques aux besoins urgents du peuple syrien."

" Le Conseil doit également reconnaître que les activités humanitaires vont au-delà de la seule réponse aux besoins immédiats de la population touchée et devraient inclure un soutien aux services essentiels par le biais de projets d'approvisionnement en eau, d'assainissement, de santé, d'éducation et d'abris."

"Étant donné que l'imposition de sanctions unilatérales illégales contre la Syrie par certains pays est l'une des causes majeures de la situation humanitaire actuelle dans ce pays, le Conseil, en utilisant le terme « mesures pratiques ", appelle littéralement, bien qu'implicitement, à la suppression de telles sanctions, au moins dans les domaines liés aux " projets de relèvement précoce."

La mise en œuvre intégrale, efficace et de bonne foi de la résolution 2585, au-delà de répondre aux besoins humanitaires urgents du peuple syrien, peut avoir des implications positives dans d'autres domaines, conduisant à la dépolitisation de l'aide humanitaire et créant un certain niveau de confiance, nécessaire à la poursuite de la coopération en vue d'un règlement pacifique de cette crise.

Dans ce contexte, nous réaffirmons notre position de principe selon laquelle la crise syrienne doit être réglée pacifiquement et conformément aux principes du droit international, notamment le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des États, la non-intervention, et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures ou extérieures, et le règlement pacifique des différends internationaux.

Pour créer des motifs propices à la fin du conflit en Syrie, toutes les forces étrangères non invitées doivent quitter ce pays sans aucune condition préalable ni délai, et les groupes terroristes doivent être confrontés.

Tout aussi important, le Conseil doit obliger le régime israélien à mettre immédiatement fin à son agression contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie. Ces pratiques aventureuses constituent des violations flagrantes du droit international, menaçant la paix et la sécurité régionales et internationales.

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