Iran Press/ Le Monde: Les étudiants de Science po ont bloqué depuis mercredi cet établissement parisien. Cet événement de protestation d’étudiants est comparé par certains experts politiques avec la Révolution de Mai 1968.
Ces affrontements entre les forces de l’ordre du régime Macronie et les étudiants pro-Palestine révèlent les divisions en France autour de la cause palestinienne.
Les policiers ont attaqué les étudiants pour disperser les manifestants. Ce geste est critiqué par les élus des partis de gauche, présents même dans les rues de la proximité de l’établissement universitaire. Les députés LFI Thomas Portes et Jérôme Legavre se sont positionnés même entre les CRS et les étudiants.
« Les étudiants de #SciencePo appellent l’ensemble des étudiants à rejoindre la mobilisation pour le cessez-le-feu. Aujourd'hui ils ont allumé une étincelle. Cet appel doit être diffusé partout. », s’est enthousiasmé Thomas Portes sur X en suivant le mot de Rima Hassan qui annoncent : « Merci à eux ! ».
Le groupe parlementaire LFI admire ce mouvement pro-Palestine et annonce : « Vous êtes l'honneur du pays ! Nos députés se sont relayés toute la journée en soutien aux étudiants de #SciencesPo mobilisés contre le massacre à Gaza depuis des jours ! Prochain RDV, mardi 30 avril à 8h30, Porte de Clichy. »
Jean-Luc Mélenchon qui a prononcé, le 22 avril 2024, un discours devant 800 étudiants de Science po, a déclaré : « Félicitations aux étudiants de Sciences Po qui sont sortis en ordre et dans le calme du nassage et qui ont déjoué les provocations des cagoulés des organisations violentes pro Netanyahu de Paris. Avec BBC et CNN, le monde a pu voir la France de la lutte contre le génocide. Cette jeunesse est notre honneur. »
Face à ces mobilisations, la direction de SciencesPo a été contrainte de suspendre les décisions punitives contre les étudiants anti-Israël. Au moins, cela a été exprimé apparemment dans un communiqué officiel. Mais malheureusement, ces courageux étudiants seront certainement poursuivis par les agents du lobby sioniste en France qui leur collent faussement l’étiquette d’antisémitisme. En effet, ces étudiants ont mis au risque leur avenir professionnel en criant « Palestine, du fleuve à la mer », et en défendant la liberté et la justice.
Mais les partis de droite exigent, sous influence par le lobby sioniste, une répression sérieuse contre les jeunes étudiants qui ont osé à crier en plein Paris contre les crimes génocidaires du régime de Tel Aviv.
Sur le plateau de France info, Pierre-Henri Dumont, député des Républicains, a condamné le mouvement universitaire anti-Israël en les accusant d’être manipulés par LFI.
« Ce soir devant @sciencespo afin de dénoncer les agissements d’une minorité d’extrême-gauche flirtant avec l’antisémitisme. Honte à la direction provisoire qui s’est couchée devant les revendications de la minorité bloquante. J’appelle ce soir à la mise sous tutelle de l’école. », a écrit ce député du Pas-de-Calais.
Mais face à ces menaces, les étudiants ne montrent aucun signe de faiblesse. Le mouvement pro-Palestine s'est déjà propagé au rang des autres associations estudiantines.
« Les étudiants mobilisés de Sciences Po appellent à généraliser le mouvement dans les universités ! Face au génocide à Gaza et face à la répression du gouvernement contre celleux qui militent pour la paix, nous devons unir nos forces et faire porter notre voix ! », annonce l’Union Étudiante, le premier syndicat étudiant en France.
Les jeunes étudiants, loin de ces clivages politisés, se montrent déterminés à défendre Gaza. Ils déclarent sur X :
« Les étudiants mobilisés pour la paix. Face à la répression, les étudiants continuent leur mobilisation pacifique. Ils tiennent bon pour le cessez-le-feu jusqu'au bout ! »
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