Des militants palestiniens et des organisations de base ont appelé lundi à une grève mondiale pour exiger un cessez-le-feu immédiat alors qu'Israël poursuit son agression contre Gaza.

Iran Press/ Le Monde: L'appel à la grève a été lancé par les Forces nationales et islamiques, une coalition de principales factions palestiniennes, aux Palestiniens de Cisjordanie occupée et à leurs partisans du monde entier pour qu'ils participent à une grève qui inclurait « tous les aspects de la vie publique » dans une démonstration de solidarité au milieu des crimes israéliens dans la bande de Gaza.

« Nous espérons que le monde entier se joindra à la grève, qui s’inscrit dans le contexte d’un vaste mouvement international impliquant des personnalités influentes. Ce mouvement s’oppose au génocide ouvert à Gaza, au nettoyage ethnique et à la colonisation en Cisjordanie », indique un communiqué publié par la coalition.

"La grève s'oppose également aux tentatives visant à saper la juste cause nationale du peuple palestinien", a-t-il déclaré.

La coalition a appelé les gens du monde entier à s'unir pour envoyer un message de solidarité avec les femmes, les enfants et les personnes âgées qui ont subi le bombardement brutal d'Israël sur Gaza, qui a tué près de 18 000 personnes jusqu'à présent et blessé plus de 49 500 autres personnes en un peu plus de deux mois.

En réponse à cet appel, le Liban a déclaré dimanche que tous les bureaux publics, les écoles primaires et secondaires, ainsi que les établissements d'enseignement supérieur officiels et privés, organiseraient une grève générale pour soutenir « l'appel mondial pour Gaza », a rapporté la chaîne de TV libanaise LBCI.

Un nombre croissant de militants à travers le monde ont également posté sur les réseaux sociaux, appelant la population à se joindre à la grève mondiale de lundi, rapporte Al Jazeera.

Les appels à la grève mondiale ont également été lancés alors que le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré dimanche qu'il serait pratiquement impossible d'améliorer la situation sanitaire « catastrophique » à Gaza.

 

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