Le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, en réponse à la suspension de l’application du Protocole additionnel par la République islamique d’Iran, a déclaré que sans la levée des sanctions contre l’Iran, tous les efforts seraient anéantis.

Iran Press / Europe: "Si le récent accord avec l'Iran n'avait pas été conclu, Téhéran aurait pu prendre des mesures irréversibles", a déclaré mardi Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

"Sans l'accord récent de l'Agence internationale de l'énergie atomique avec l'Iran, les inspections sur l'Iran signifiaient que l'Iran pourrait prendre des mesures qui ne pourraient être ni récupérées ni annulées", a ajouté Grossi.

Le directeur général de l'AIEA a ajouté: "Cet accord nous permettra de suivre et d'enregistrer toutes les activités clés, pas toutes, qui ont lieu pendant cette période."

"Ce n'est pas un accord politique ou juridique, c'est un accord et non un accord formel", a ajouté Grossi.

L'Iran et l'AIEA ont convenu dimanche dernier de suspendre la mise en œuvre du Protocole additionnel et l'accès fourni par le Plan d'action global conjoint (JCPOA) en Iran, et seules les obligations de sauvegarde de l'Iran seront mises en œuvre; dans l'intervalle, selon la loi du Parlement iranien, aucun accès extra-superviseur ne sera accordé à l'Agence et aucune inspection extra-prudentielle ne sera effectuée.

Suite au retrait unilatéral et illégal des Etats-Unis du JCPOA le (8 mai 2018), l'Iran a tenté de maintenir l'accord nucléaire, à condition que les autres parties à l'accord respectent leurs engagements, mais les Européens n'ont pas réussi à mesures pratiques pour maintenir l'accord.

À cet égard, le 8 mai 2019, à l'occasion de l'anniversaire du retrait des États-Unis du JCPOA, le Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique d'Iran a annoncé que l'Iran réduirait progressivement ses obligations JCPOA en vertu des articles 26 et 36 de cet accord à équilibrer ses obligations avec les droits reçus.

Le 23 février, la République islamique d’Iran a suspendu ses actions volontaires au titre du JCPOA dans le cadre du «Plan d’action stratégique pour lever les sanctions et protéger les intérêts de la nation iranienne».

Selon les paragraphes 26 et 36 du JCPOA, l'Iran a le droit de suspendre ses obligations, en tout ou en partie, si l'autre partie ne respecte pas ses obligations.

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