Evoquant la fin des Jeux Olympiques, Reuters a souligné qu'Emmanuel Macron devrait se réveiller du bon sommeil des journées olympiques et se charger de l'élection du Premier ministre et de faire face aux crises politiques de ce pays.

Iran Press/ Le Monde: Cette agence de presse a fait état de la colère des électeurs français face aux débats autour de l'élection du premier ministre et des coupes budgétaires.

Reuters a ajouté : "Il est très difficile de choisir un Premier ministre qui puisse satisfaire le camp modéré du président français Emmanuel Macron, la coalition nationale de gauche et d'extrême droite."

Le rapport décrit les Jeux olympiques comme une opportunité pour une "trêve politique" en France, pendant laquelle Macron aurait le temps de nommer quelqu'un au poste de Premier ministre. En fait, la durée des Jeux Olympiques a été l'occasion pour les hommes politiques français d'imaginer une sortie de crise alors que les gens sont occupés à regarder les compétitions sportives.

Soulignant la fin de cette belle opportunité et de l'impasse politique en France, Reuters a écrit : Compte tenu de la politique parlementaire du budget français et de la pression de la Commission européenne et des marchés obligataires pour réduire le déficit du pays, celui que Macron proposera comme Premier ministre aura une tâche difficile l'attend. À cet égard, Eric Coquerel, président de gauche de la commission des finances du Parlement français, a déclaré:  "Si Macron tente de nommer une sorte de gouvernement de droite, il ne recevra pas de budget." 

Faisant référence au chaos politique de ce pays, Reuters a cité la sénatrice Laure Darkos et écrit: "Ses rivaux (de Macron) veulent que le président n'ait aucune crédibilité."

Michael Payne, ancien responsable du marketing du Comité international olympique, a déclaré : "Macron a commis une grave erreur stratégique en organisant des élections anticipées avant les Jeux olympiques et non après".

Le reportage concluait : "Au Club France, où les familles font la queue pour prendre des selfies avec la flamme olympique, il n'y a personne pour parler de politique."

 

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