Le porte- parole du ministère iranien des Affaire étrangère, Nasser Kanaani a qualifié d'unilatérale, sans fondement et injuste la déclaration finale des dirigeants du G7.

Iran Press/ Nouvelle d Iran: Le porte- parole du ministère iranien des Affaires étrangère a indiqué : " nous condamnons fermement certaines parties de la déclaration finale des dirigeants du G7 contre la République islamique d'Iran".
Cette déclaration est infondée, unilatéral et injuste selon la mauvaise habitude des pays occidentaux et montre une insistance futile sur les politiques qui ont été échoué.

Selon ce responsable iranien ce déclaration ignore délibérément la violation par les Êtas Unis de l'accord de Vienne mais aussi la résolution 2231 du Conseil de la sécurité des Nations Unies. 

Ils ont joué un rôle majeur en déstabilisant la mise en œuvre de l'accord nucléaire, en préparant le conflit dans les négociations sur la levée des sanctions ainsi qu'en créant l'insécurité et en empêchant la mise en place d'arrangements de sécurité endogènes dans la région du golfe Persique, a ajouté Kanaani.

Ces approches et ensemble de positions mais aussi des comportements irresponsable et tendus des auteurs de la declaration se considère la plus grande menace pour la sécurité internationale, alors qu'ils sont clairement redevables à la tolérance de la République islamique d'Iran . 
Il convient de rappeler que si l'Iran n'avait pas pris une telle position, il n'y aurait pas une sujet pour la négociation mais ils ferment délibérément les yeux sur la réalité, a précisé ce responsable iranien.
Le porte- parole de la diplomatie iranienne a souligné : " ils doivent utiliser les opportunités importantes offertes par la République islamique d'Iran pour les négociations et  à la fin de compenser leurs politiques erronées du passé."
En recourant à la diplomatie et la levée totale des sanctions, les pays occidentaux peuvent ramener le calme dans l'atmosphère de négociations fructueuses, a-t-il déclaré.
En se retirant du JCOPA en 2018, les Etats-Unis ont rétabli des sanctions contre Téhéran, affectant lourdement l'économie du pays et les relations commerciales entre l'Iran et les autres pays parties à l'accord.

Hors Etats-Unis, ils sont cinq à être concernés : la Chine, la France, la Grande-Bretagne, la Russie plus l'Allemagne. Depuis trois ans, ces cinq pays se sont montrés incapables de respecter leur promesse de permettre à l'Iran de bénéficier des avantages économiques.
Le huitième cycle de pourparlers sur la levée des sanctions anti-iraniennes a débuté le 26 décembre 2021. Le 11 mars 2022, le JCPOA a été interrompu à la suggestion du chef de la politique étrangère de l'UE et les négociateurs sont retournés dans leurs capitales pour des consultations politiques.

 

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