Téhéran (IP) – Le ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a déclare que l'ingérence politique dans les affaires techniques de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'est pas constructive.

Iran Press/Nouvelle d'Iran: Le pays d'Amérique et les trois pays européen (Royaume-uni, France, Allemagne) ont rédigé un projet de résolution pour le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dans lequel ils ont prétendu qu'il y avait des sites nucléaires en Iran non annoncés à l'AIEA.

Le ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Hossein Amir-Abdollahian a souligné le caractère pacifique du programme nucléaire iranien confirmé par l'AIEA, un fait qui ne peut être déformé par des commentaires politiques hâtifs dans un entretien téléphonique avec son homologue de Singapour, Vivian Balakrishnan, jeudi.

Hossein Amir-Abdollahian a fait référence au voyage du chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi à Téhéran et a déclaré que les deux parties sont parvenues à un accord avec une tendance positive des discussions, en ajoutant que de telles allégations du Royaume-uni, de la France et de l'Allemagne sont une intervention politique dans les affaires techniques de l'AIEA, ce qui est totalement destructeur.

Le ministre iranien des affaires étrangères a ensuite évoqué les pourparlers de Vienne pour la levée des sanctions et a déclaré qu'un bon accord est disponible si toutes les parties adhéraient à la diplomatie plutôt qu'à la menace.

L'accord de Vienne sur le nucléaire iranien ou Plan d’action global commun (PAGC) a été signé entre l'Iran et les pays P5 + 1 (Russie, Chine, Royaume-Uni, Allemagne, France et Amérique) en 2015, mais les américains se sont retirés illégalement de cet accord le 18 mai 2018 et ont réimposé davantage de sanctions à l'Iran.

Le huitième cycle des pourparlers de Vienne sur la levée des sanctions entre les délégations de l'Iran et les pays P4+1 (Chine, Russie, Royaume-uni, France et Allemagne) dans la capitale de l'Autriche, qui a débuté le 27 décembre 2021, est entré dans une phase époustouflante le 11 mars 2022, à la suggestion du chef de la politique étrangère de l'Union européenne (UE), Josep Borrell et les négociateurs sont retournés dans leurs capitales pour des consultations politiques.

Hossein Amir-Abdollahian a également annoncé la volonté de la République islamique d'Iran pour développer des relations avec le Singapour. Vivian Balakrishnan a pour sa part qualifié les relations Iran-Singapour de positives et croissantes et a souligné l'expansion de la coopération globale entre les deux pays. Le ministre singapourien des affaires étrangères a invité son homologue iranien à se rendre à Singapour.

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