Téhéran (IP) - Le ministre des affaires étrangères de la République islamique d’Iran a déclaré que les américains doivent mettre de côté leur extravagance et leur hésitation dans les pourparlers de Vienne et faire un pas vers le réalisme et une solution.

Iran Press/Nouvelle d'Iran: Le huitième cycle de pourparlers sur la levée des sanctions, qui a débuté le 27 décembre 2021, est entré dans une phase époustouflante le 11 mars 2022, à la suggestion du chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, et les négociateurs sont retournés dans leurs capitales respectives pour des consultations politiques. 

Depuis lors, les parties ont parlé de progrès dans les négociations et de réduction des différends, mais la question des garanties et la suppression des personnes physiques et morales de la liste rouge et de l'ensemble des sanctions, font également partie des cas dans lesquels les américains, en tant que violateurs du Plan d'action global commun (PAGC), n'ont pas pris la décision politique nécessaire pour les résoudre.

Près d'un mois et demi s'étant écoulé depuis l'intervalle des pourparlers de Vienne, l'échange de messages entre l'Iran et les américains se fait par l'intermédiaire Enrique Mora, le secrétaire général adjoint du Service pour l'action extérieure de l'UE et le coordinateur européen des pourparlers de Vienne, et la République islamique a souligné à plusieurs reprises que les lignes rouges de Téhéran ne sont ni franchies ni abandonnées.

À cet égard, le ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian a fait référence à la poursuite des consultations pour la levée des sanctions et a déclaré qu'il n'y a aucun doute dans la détermination du gouvernement de la République islamique d'Iran à parvenir à un bon accord solide et durable, et les américains doivent mettre de côté les extravagances et les doutes et faire un pas vers le réalisme et la solution lors d'un entretien téléphonique avec le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell vendredi soir.

Le chef de la diplomatie iranienne a ajouté: "À présent, trois pays européens, dont la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ainsi que la Russie et la Chine, sont prêts à finaliser l'accord, et les américains doivent de corriger leurs mauvaises politiques."

Dans une autre partie de l'entretien téléphonique, Hossein Amir-Abdollahian a évoqué l'escalade des actes terroristes et la vague de réfugiés en Afghanistan, et a souligné la nécessité d'une coopération sérieuse pour établir la stabilité et la sécurité dans le pays déchiré par la guerre, de résoudre le problème des réfugiés afghans, d'envoyer de l'aide humanitaire et de lutter contre les stupéfiants.

Le ministre iranien des affaires étrangères a également souligné la nécessité de se concentrer sur une solution politique à la crise ukrainienne, s'est félicité de l'établissement d'un cessez-le-feu temporaire au Yémen et a exprimé l'espoir que la région verrait un cessez-le-feu permanent, la levée complète du blocus yéménite et un accord yéménite-yéménite.

"Nous pensons que l'Iran veut un accord et il existe diverses initiatives qui se poursuivent", a déclaré Josep Borrell en faisant référence à la volonté positive de la partie iranienne dans les pourparlers de Vienne.

Le chef de la politique étrangère de l'UE n'a pas qualifié la prolongation des pourparlers de constructive et a suggéré que les pourparlers entre l'envoyé de l'UE et le négociateur en chef de l'Iran reprennent avec une surveillance étroite.

En se référant à la guerre en Ukraine, Josep Borrell l'a décrite comme une crise mondiale qui pourrait avoir des conséquences négatives.

En félicitant le soutien de la République islamique d'Iran pour arrêter la guerre au Yémen et aider les réfugiés en Afghanistan, Josep Borrell a souligné: "L'UE peut développer et élargir les consultations, le dialogue et la coopération conjointe avec l'Iran dans divers domaines".

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