Téhéran (IP) - Le ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a déclaré qu'il ne fallait pas attendre les pourparlers de Vienne et a ajouté qu'en se concentrant sur les capacités économiques, les sanctions doivent être neutralisées.

Iran Press/Nouvelle d'Iran: Le huitième cycle de pourparlers à Vienne, qui a débuté le 8 février dans la capitale de l'Autriche avec pour objectif de lever les sanctions oppressives et illégales contre l'Iran, est entré en pause pour la deuxième fois le 11 mars.

La République islamique d'Iran, en tant que pays responsable, a déclaré à plusieurs reprises: "Etant donné que les américains ont violé le plan d'action global commun (PAGC), donc ils doivent revenir à l'accord nucléaire en levant les sanctions et la mise en œuvre des engagements des américains doit être vérifiée."

Dans un entretien accordé à la Radio-télévision de la République islamique d’Iran, le ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian a déclaré samedi soir que tous les ministères et départements concernés du gouvernement iranien se concentrent sur le développement durable de l'économie du pays et en s'appuyant sur les capacités internes, les sanctions peuvent être neutralisées.

Hossein Amir-Abdollahian a ajouté: "Nous ne devons pas attendre les pourparlers de Vienne et lier l'économie iranienne aux résultats qui y seront obtenus. Nous poursuivons la poursuite des pourparlers de Vienne pour lever les sanctions."

Le ministre iranien des affaires étrangères a également noté que l'extravagance américaine est un obstacle majeur aux étapes finales des pourparlers dont la France, l'Allemagne et le Royaume-uni ont aussi critiqué les américains à la table des négociations.

Les pourparlers de Vienne ont connu quelques progrès grâce aux initiatives de l'équipe de négociation de la République islamique d’Iran, mais la réticence des parties occidentales, en particulier du gouvernement de Joe Biden, à compenser les actions illégales de l'ancienne administration américaine et à poursuivre la campagne de pression maximale, jette le doute sur le sérieux des américains dans la levée des sanctions et a conduit à prolonger le processus de dialogue.

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