L'ambassadeur de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies:

New York (IP) - Dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité des Nations Unies, l'ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies a souligné que la République islamique d'Iran n'est pas responsable des actions d'aucun individu ou groupe dans la région.

Iran Press/Amérique: L'ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies, Amir Saeid Iravani a écrit dans sa lettre au président du Conseil de sécurité de l'ONU: "J'écris pour répondre à la lettre datée du 26 janvier 2024 (S/2024/101) du représentant permanent des américains auprès des Nations Unies. La lettre contient des allégations selon lesquelles des milices affiliées aux forces armées de la République islamique d'Iran seraient impliquées dans des actions contre le personnel et les installations américaines en Irak et en Syrie."

Amir Saeid Iravani a en outre déclaré: "La République islamique d'Iran rejette catégoriquement ces allégations infondées."

"Comme nous l'avons souligné précédemment dans nos correspondances, y compris les lettres datées du 4 décembre 2023 et du 2 janvier 2024 (S/2023/953-S/2024/9), il n’existe aucun groupe affilié aux forces armées de la République islamique d’Iran, que ce soit en Irak, en Syrie ou ailleurs, qui opère directement ou indirectement sous le contrôle de la République islamique d’Iran ou agit en son nom. Par conséquent, la République islamique d’Iran n’est pas responsable des actions d'aucun individu ou groupe dans la région."

L'ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies a aussi annoncé: "En outre, les actions entreprises par les américains en Syrie et en Irak sont illégales et violent à la fois le droit international et la Charte des Nations Unies, en particulier l'article 2(4) de la Charte."

"Par conséquent, la notification américaine soumise au Conseil de sécurité dans la lettre susmentionnée au titre de l'article 51 de la Charte des Nations Unies manque de fondement juridique et ne parvient pas à légitimer de telles actions", a conclu le diplomate iranien. 

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