Le tweet partagé mardi matin comprenait des versets du chapitre (ou sourate) connu sous le nom de " l'éléphant '', ainsi qu'une photo d'un panache de fumée sortant d'un bâtiment après une frappe aérienne israélienne.
Dans la tradition islamique, la sourate Al-Fil (l'éléphant) décrit un épisode préislamique de l'histoire arabe où une armée composée d'éléphants de guerre marche sur la ville sainte de La Mecque, pour être vaincue par des volées d'oiseaux, qui lâchent des pierres sur l'avancée de l'armée.
Une inférence raisonnable serait donc que les forces israéliennes se compare aux oiseaux, qui ont sauvé La Mecque dans le récit coranique, des éléphants de guerre, qui dans ce cas se réfèrent au Hamas.
La campagne de bombardement israélienne, qui a débuté le 10 mai, a tué au moins 217 Palestiniens dans le territoire assiégé au moment de sa publication, dont 61 enfants et 36 femmes.
Dans ce contexte, le tweet en langue arabe a suscité des réactions de colère de la part des utilisateurs de Twitter, qui y ont vu une raillerie et non conforme aux faits sur le terrain: à savoir qu'à leurs yeux, les forces israéliennes est considérée comme l'agresseur.
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