Iran Press/ Le Monde: S'exprimant lors d'un programme de la Journée Qods à la mosquée Ahlul Bait au Cap, le ministre Ronald Lamola a déclaré que l'Afrique du Sud avait présenté son cas à la Cour internationale de Justice (CIJ) par obligation d'assumer sa responsabilité.
Dans une interview accordée à Iran Press, le plus haut responsable sud-africain a déclaré : « La prochaine étape consiste à amener l'affaire jusqu'à sa conclusion logique, en abordant le fond de l'affaire, en particulier le fait qu'il y a effectivement un génocide que le tribunal a déclaré doit (être) trouvé.
Comme nous le savons, dans les premières mesures provisoires, le constat est qu'il y a un génocide plausible, ce qui signifie qu'il n'est pas définitif, mais qu'il doit être finalisé par le fond, que nous préparons actuellement et échangeons des documents avec les tribunaux et les autorités. »
"Et aussi, la mesure actuelle que nous avons également prise est de demander au tribunal de demander un cessez-le-feu agent. Et nous sommes heureux que le Conseil de sécurité des Nations Unies ait pris cette mesure. Et c'est un pas dans la bonne direction, car le Les habitants de Gaza, de Cisjordanie et de Palestine ont besoin d’un sursis, et nous espérons que cela soit permanent. »
Le ministre Lamola a toutefois regretté que le régime sioniste n'ait pas jusqu'à présent respecté les mesures provisoires émises par la CIJ en janvier.
Iran Press a interrogé le ministre sur l’escalade de l’attaque de l’entité israélienne contre l’ambassade iranienne en Syrie et le ciblage des travailleurs humanitaires internationaux dans la bande de Gaza.
« C'est un mépris de l'ordonnance du tribunal, des six mesures provisoires. Et ce n’est pas le cas – cela ne diminue pas notre moral, car nous pouvons voir les amis d’Israël partout dans le monde commencer à exercer la pression nécessaire.Ce sont des amis, des amis puissants comme les États-Unis, qui disent qu’ils ne doivent pas continuer, ils doivent cesser le feu, ainsi que l’Allemagne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, etc. Cela montre donc que le travail que nous accomplissons commence à changer la conscience de la communauté mondiale, et c’est ce dont nous avons besoin pour exercer la pression nécessaire pour que l’Israël cesse ce qu’il fait. »
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