Iran Presse/Amérique: "Les conflits ont eu des effets dévastateurs sur notre région instable, le Moyen-Orient, où le droit international humanitaire est violé de manière flagrante", a déclaré l'envoyé permanent et l'ambassadeur de l'Iran auprès des Nations Unies, Majid Takht-Ravanchi lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU mercredi.
Majid Takht-Ravanchi a cité la situation au Yémen, en Palestine et en Syrie comme des exemples d'endroits témoins du plus grand nombre de violations contre des civils et des infrastructures civiles dans la région déjà instable du Moyen-Orient.
L'ambassadeur de l'Iran auprès des Nations Unies a noté que le Yémen connaît une insécurité alimentaire aiguë en raison d'attaques généralisées contre des écoles, des hôpitaux, des infrastructures de télécommunications, des routes, des usines, des maisons et d'autres biens civils.
Majid Takht-Ravanchi a ajouté que la Palestine est l'hôte de la détérioration de la situation humanitaire causée par des décennies d'occupation et de politiques d'apartheid du régime d'israél.
En Syrie, la poursuite de l'occupation, du terrorisme et des sanctions unilatérales ont déplacé des millions de personnes, ont endommagé les infrastructures, ont limité l'accès aux ressources vitales et ont perturbé le commerce et l'approvisionnement alimentaire et agricole.
"Cependant, la communauté internationale est témoin du non-respect du droit international humanitaire ainsi que de l'absence de responsabilité pour ses graves violations", a ajouté l'ambassadeur de l'Iran auprès des Nations Unies.
Majid Takht-Ravanchi a également évoqué les effets de l'épidémie de covid-19 et la distribution inéquitable du vaccin contre le coronavirus, et a ajouté que l'épidémie de covid-19 a également intensifié la souffrance du peuple et mis plus de pression sur les systèmes de santé.
"Selon le secrétaire général, la production de vaccins a aidé de nombreuses régions du monde à contrôler la pandémie, mais leur distribution est profondément inégale", a déclaré l'ambassadeur de l'Iran auprès des Nations Unies.
Majid Takht-Ravanchi a conclu que près de trois milliards de personnes attendent toujours la première injection, dont beaucoup vivent dans des zones où les systèmes de santé sont médiocres.
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