Téhéran (IP) - L'ancienne fête de Sadeh est l'une des plus anciennes cérémonies culturelles de l'Iran, qui remonte à l'empire achéménide (550-330 avant JC) et est inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO (l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture).

Iran Press/Nouvelle d'Iran: La fête traditionnelle iranienne de Sadeh a été officiellement reconnue et ajoutée à la liste du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO.

La fête traditionnelle de Sadeh en Iran est examiné lors de la 18ème session de la session de l'UNESCO, organisée conjointement avec le Tadjikistan.

La 18ème session du comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO a débuté le 4 décembre et se poursuit jusqu'au 9 décembre.

L'ancienne fête de Sadeh est célébrée 50 jours avant Norouz (le nouvel an iranien).

Sadeh en persan signifie cent et fait référence aux cent jours et nuits restant jusqu'au début du printemps. Sadeh est une fête du milieu de l’hiver qui était célébrée avec grandeur et magnificence dans l’ancienne Perse.

Dans l’Antiquité, les feux étaient toujours allumés à proximité de l’eau et des temples. Le feu était à l’origine destiné à favoriser la renaissance du soleil et à ramener la chaleur et la lumière de l’été.

Il était également destiné à chasser les démons du gel et du froid, qui transformaient l’eau en glace et pouvaient ainsi tuer les racines des plantes.

La fête honore les éléments sacrés du feu, de l’eau, du vent et de la terre pour vaincre les forces des ténèbres, du gel et du froid.

Dans l'ancienne croyance iranienne, le feu allumé ce jour-là symbolisait le réchauffement de la terre et sa préparation à l'arrivée du printemps.

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