L'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), un bloc de pays d'Afrique de l'Est, a qualifié les méthodes politiques comme le seul moyen pour sortir de la crise au Soudan.

Iran Press / Monde : L'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), un bloc de pays d'Afrique de l'Est, lors de la réunion de lundi 10 juillet a appelé les belligérants du Soudan à signer un accord de cessez-le-feu.

La réunion s'est tenue dans la capitale éthiopienne avec la présence des présidents de quatre pays africains et le boycott de la réunion par les représentants de l'armée soudanaise.

Selon le communiqué de l'IGAD, Il n'y a pas de solution militaire au Soudan et les parties en conflit doivent rechercher une solution politique.Les participants à cette réunion ont appelé les parties en conflit au Soudan à un cessez-le-feu immédiat et à entamer un dialogue.

La réunion quadrilatérale de l'IGAD s'est tenue sur la crise soudanaise alors que les combats se poursuivent dans la capitale du pays, Khartoum.A l'ouverture de cette rencontre, le Premier ministre éthiopien Abi Ahmed a appelé les deux parties au conflit au Soudan à arrêter la guerre.

Le président de la république du Kenya, William Ruto a pour sa part soulignée que la guerre au Soudan doit être arrêtée sans aucune condition préalable pour mettre fin aux souffrances des civils.Il s'agit de la première réunion tenue par le groupe quadrilatéral de l'IGAD au niveau des chefs d'État.

Des affrontements brutaux ont éclaté le 15 avril à Khartoum avant de marquer une escalade rapide dans différentes régions du pays. Ces combats toujours en cours opposent les Forces armées soudanaises (SAF) au groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF).

Les deux parties s'accusent mutuellement d'être à l'origine du conflit.Plusieurs centaines de Soudanais ont été tués et environ trois millions d'autres ont été déplacés au cours de très violents affrontements entre les deux camps.

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