Téhéran (IP) - Le porte-parole du ministère des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a fermement condamné les dernières sanctions de l'Union européenne (UE) contre un certain nombre de personnes et d'entités iraniennes et a déclaré que la République islamique d'Iran donnera bientôt une réponse réciproque à cet acte illgéal de l'UE.

Iran Press/Nouvelle d'Iran: Le porte-parole du ministère des affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Nasser Kanani a fait cette annonce lundi soir quelques heures après que l'Union européenne (UE) a imposé des sanctions à 11 Iraniens et 4 entités sous prétexte des récents troubles dans le pays.

Nasser Kanani a rejeté les mesures de l'UE comme une violation du droit international et une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l'Iran.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a déclaré: "Il est profondément regrettable que l'UE ait pris cette décision erronée et non constructive qui est totalement invalide et rejetée."

Nasser Kanani a déclaré que cette décision était basée sur des motifs politiques et des informations infondées et déformées, ainsi que sur des allégations faites par des ennemis de la nation iranienne et leurs médias affiliés.

Le diplomate iranien a ajouté: "Cette décision indique une politique hostile continue envers l'Iran et est un signe d'utilisation des questions des droits de l'homme comme un outil pour atteindre des objectifs politiques."

Nasser Kanani a déclaré que la nation iranienne considérait déjà l'Union européenne comme un grand violateur des droits de l'homme en raison de son inaction et de son soutien aux sanctions américaines illégales et à sa soi-disant campagne de pression maximale contre l'Iran.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a rejeté les sanctions de l'Union européenne contre les individus et entités iraniens et a déclaré: "Téhéran annoncera bientôt et imposera des sanctions aux responsables et entités européens concernés en réponse."

417