Iranpresse / Europe: Selon le quotidien progouvernemental de la Turquie, Daily Sabah, la réunion se tiendra à la suite de l'échec du cinquième tour du comité constitutionnel syrien qui s'est réuni le 29 janvier à Genève. Pour moi, cela a été une déception, a déclaré l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen après le rassemblement.
Au cours de la réunion, les représentants du gouvernement de la Syrie ont hésité à continuer malgré l'attitude constructive de l'opposition syrienne. Pedersen a déclaré que ses propositions avaient été approuvé par l'opposition mais rejeté par le gouvernement de la Syrie. Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Cette semaine a montré qu'une telle approche ne fonctionne pas, a noté Geir Pedersen.
L'opposition a déclaré que son groupe avait complété les 10 grands principes de la constitution syrienne et les avait présenté au comité constitutionnel syrien à Genève. Cependant, aucun progrès concret n'a été réalisé du côté du gouvernement d'Assad. Quatre pourparlers précédents n'ont apporté aucune amélioration substantielle car l'opposition exige une nouvelle constitution et le gouvernement propose que la charte actuelle soit modifiée. Les pays garants visent à sortir de cette impasse lors du récent sommet d'Astana.
Les pays discuteront également de l'établissement d'un nouveau cycle pour le comité de constitution, même si cela semble peu probable.
Fin janvier, le trio en publiant une déclaration commune a réaffirmé sa volonté de soutenir les travaux du comité constitutionnel syrien par une interaction continue avec les délégués syriens et Pedersen, en tant que facilitateur, pour assurer son fonctionnement durable et efficace.
Ils ont également souligné le rôle important du comité constitutionnel à Genève, créé à la suite de la contribution décisive des garants d'Astana et dans la poursuite des décisions du Congrès du dialogue national syrien à Sotchi pour faire progresser le programme dirigé par des syriens et appartenant à la Syrie, Processus politique facilité par l'ONU conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La Turquie, l'Iran et la Russie ont lancé la réunion d'Astana pour rassembler les parties belligérantes en Syrie afin de trouver une solution permanente à la guerre qui dure depuis une décennie. Les principaux points à l'ordre du jour ont été le système constitutionnel, la sécurité et la réinstallation.
La première réunion du processus d'Astana s'est tenue en Turquie en janvier 2017 pour faciliter les pourparlers de paix parrainés par l'ONU à Genève.
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