Téhéran (IP) – Dans un communiqué, le ministère iranien des affaires étrangères a mis en garde les pays européens contre leur prétendue intention d'imposer un nouvel embargo sur les armes contre la République islamique d'Iran.

Iran Press/Nouvelle d'Iran: L'Union européenne (UE), le Royaume-uni, la France et l'Allemagne ont décidé de mettre fin à leur engagement envers le Plan d’action global commun ou ce qu’on appelle le PAGC, qu’elles ont signé avec la République islamique d'Iran.

L'accord de Vienne sur le nucléaire iranien ou Plan d’action global commun (PAGC) a été signé entre la République islamique d'Iran et les pays du groupe P5+1 (Russie, Chine, Royaume-uni, Allemagne, France et pays d'Amérique) en 2015, pour lever les sanctions illégales de l'Occident contre l'Iran, mais les américains se sont retirés illégalements de cet accord le 18 mai 2018, en imposant à nouveau plus de sanctions contre l'Iran. Dans un communiqué, le ministère iranien des affaires étrangères a qualifié la décision d'acte illégal et contraire aux dispositions du PAGC et de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies.

En réponse au retrait illégal des américains du PAGC et à la réimposition de sanctions supplémentaires, la République islamique d'Iran a pris des mesures d'allègement en vertu des articles 26 et 36 du Plan d’action global commun.

Le communiqué indique que la République islamique d'Iran a donné un délai d'un an aux parties européennes pour compenser le retrait illégal des américains du PAGC, et après cela, elle a progressivement engagé des mesures compensatoires afin de donner aux partis européens une chance de se rattraper tout en gardant ouverte la porte de la diplomatie.

Le ministère des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a averti que les actions des parties européennes auront certainement des effets négatifs sur les efforts visant à gérer les tensions et à créer un environnement constructif pour plus de coopération entre les parties du PAGC.

La République islamique d'Iran répondra sûrement à la violation par l'Union européenne, le Royaume-uni, la France et l'Allemagne de leurs engagements envers le Plan d’action global commun et la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies de la manière appropriée et dans le cadre même du PAGC.

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