Iran Press/Nouvelle d Iran : "Le 14 août 2021, l'Agence a vérifié (...) que l'Iran avait utilisé 257 g d'uranium enrichi jusqu'à 20 % en U-235 sous forme d'UF4 (tétrafluorure d'uranium) pour produire 200 g d'uranium métal enrichi jusqu'à 20 % en U-235", a déclaré l'Agence internationale de l'énergie atomique en ajoutant qu'il s'agissait de la troisième pas d'un plan en quatre étapes de l'Iran. Le quatrième comprend la production d'une plaque de combustible de réacteur.
L'enrichissement par l'Iran est venu en réaction aux violations flagrantes et continues du Plan d'action global commun par les autres parties. L'Iran s'est éloigné de l'accord nucléaire après le retrait des américains du PAGC en 2018 au milieu de l'indifférence des autres parties. L'Iran a augmenté le niveau d'enrichissement d'uranium et suspendu le protocole additionnel.
Téhéran a déjà tenu six séries de pourparlers avec les participants au Plan d'action global commun, connues sous le nom de P4+1, dans le but de sauver le PAGC.
Lors des pourparlers à Vienne, les puissances occidentales ne faisaient que tuer le temps et n'étaient pas prêtes à obliger les américains à revenir sur l'accord nucléaire et à lever les sanctions illégales que la précédente administration américaine avait imposé à Téhéran, ce qui est en violation flagrante de l'accord nucléaire.
L'Iran avait averti qu'il quitterait les pourparlers de Vienne s'ils duraient trop longtemps et si ses demandes légitimes conformément au PAGC n'étaient pas satisfaites. Cependant, les européens tuaient le temps alors que la nouvelle administration américaine s'en tient toujours aux sanctions de l'ère Trump.
L'administration américaine actuelle n'a pas encore tenu les promesses faites par Joe Biden lors de ses campagnes électorales présidentielles d'annuler les actions de Trump et de revenir à l'accord nucléaire.
Téhéran a souligné que le retour de l'administration Biden à l'accord nucléaire sans lever les sanctions n'avait aucune valeur.
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