(IP) - Le chef de la Banque centrale du Liban a déclaré que ce qui se dit sur la faillite de la Banque centrale est incorrect.

 Iran Press/Moyen-Orient : Le Liban est aux prises avec une grave crise économique et politique depuis un an. Le manque de carburant et la hausse des prix en dollars ont exacerbé ces problèmes, surtout après l'explosion dévastatrice dans le port de Beyrouth, capitale du Liban l'année dernière.

Le vice-premier ministre libanais Saadeh Al Shami a annoncé lundi la faillite officielle du gouvernement et de la banque centrale et a ajouté que les pertes doivent être partagées entre le gouvernement, les banques, la banque centrale et les déposants.

"Cette réalité ne peut être dissimulé et il n'est pas possible de vivre dans des conditions de déni et de permettre aux déposants de se retirer des banques. J'espérais que cela arriverait, mais nous ne sommes pas dans une situation normale.", a déclaré Saadeh Al Shami.

Le chef de la Banque centrale du Liban, Riyad Salameh a souligné lundi soir qu'en dépit des dommages causés au secteur financier libanais, la Banque centrale continue d'exercer ses fonctions conformément à l'article 70 du Code monétaire et droit bancaire.

Riyad Salameh a ajouté que des efforts seront déployés pour compenser les dommages causés au secteur financier libanais, selon un plan de relance économique élaboré par le gouvernement du Liban et mis en œuvre en coopération avec le Fonds monétaire international.

La mauvaise situation économique du Liban survient alors que le pays fait face à des élections législatives le 15 mai, et divers groupes politiques et indépendants se préparent depuis longtemps à entrer dans la campagne politique.

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