Téhéran (IP) - Le porte-parole du ministère des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a déclaré que les autorités françaises feraient mieux d'entendre la voix de leur peuple et d'arrêter de les réprimer au lieu de déclencher des émeutes dans d'autres pays.

Iran Press/Nouvelle d'Iran: À la suite de la ratification d'un projet de loi sur la réforme de la loi sur les retraites en France, le peuple français a commencé ses manifestations le 17 mars qui se poursuivent avec la répression des manifestants par la police française dans des villes.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Nasser Kanani a écrit vendredi dans un tweet, s'adressant aux autorités françaises: "L'Iran ne soutient pas la destruction et les rebelles mais il estime qu'au lieu de créer le chaos dans d'autres pays, vous feriez mieux d'écouter la voix de votre peuple et d'éviter la violence à son encontre".

Des manifestants français ont mis le feu à la municipalité de Bordeaux et les pompiers se sont joints aux manifestants.

Le ministère français de l'Intérieur a rapporté vendredi matin que 123 forces de sécurité avaient été blessées et 80 manifestants, dont 58 à Paris, avaient été arrêtés en France.

Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a invité le gouvernement français à s'entretenir avec la population et a rappelé aux responsables français qu'une telle pratique de la violence n'a rien à voir avec le fait de prêcher la morale aux autres.

Nasser Kanani a déclaré que les manifestants attendaient le clip vidéo des femmes ministres européennes, australiennes et canadiennes en soutien aux femmes françaises.

La manifestation qui débute le 17 mars est la neuvième série de manifestations que les principaux syndicats français ont prévues depuis janvier.

La France parmi d'autres États occidentaux s'est ingérée dans les affaires intérieures iraniennes et les récentes émeutes en Iran qui ont été déclenchées à partir du mi-septembre, par le soutien médiatique aux rebelles et aux éléments terroristes qu'elle a abrités à Paris.

Les émeutiers ont endommagé des biens publics, ont poignardé des policiers et ont ouvert le feu sur les forces de sécurité. Ils ont même attaqué des ambulances et y ont mis le feu.

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