Iran Press/Europe: Le ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Hossein Amir-Abdollahian a prononcé un discours lundi lors de la 52ème réunion du conseil des droits de l'homme à Genève, en Suisse.
Hossein Amir-Abdollahian a critiqué les pays européens suite à l'unilatéralisme américain et a souligné que ces pays n'étaient pas moralement compétents pour parler des droits de l'homme en Iran.
Le ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a souligné : "C'est de la pure hypocrisie de défendre les droits humains du peuple iranien et en même temps de le priver de ses droits fondamentaux à la santé, à l'éducation et à la vie."
Le haut diplomate iranien a fait référence aux troubles récents en Iran et a rappelé que le rassemblement avait été pacifique dès le début, mais qu'il s'est transformé en émeute en raison de la campagne de diffamation d'un certain nombre de médias soutenus par l'étranger et des éléments terroristes.
Des troubles et des rixes ont été déclenchés sous le prétexte de Mahsa Amini, 22 ans, décédée des suites d'une crise cardiaque soudaine dans un centre de police de Téhéran le mardi 13 septembre 2022, après y avoir été emmenée pour violation des codes vestimentaires avec d'autres femmes.
Un certain nombre de chaînes de télévision en langue persane basées au pays d'Amérique et au Royaume-Uni ont fait la promotion de la violence et de la terreur en Iran dans leurs programmes d'information présumés, a-t-il déclaré au public présent à la réunion.
Pourtant, le ministre iranien des affaires étrangères a évoqué la croissance des groupes extrémistes et terroristes à travers le monde comme l'un des défis les plus importants de l'ère actuelle et a rappelé à l'auditoire certains d'entre eux dont la profanation du Saint Coran dans certains pays occidentaux et l'attaque terroriste de Chiraz en Iran qui a coûté la vie à 13 personnes, dont des femmes et des enfants innocents.
En soulignant le martyre du major général Qassem Soleimani, ancien commandant de la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) qui est restés gravés de manière indélébile dans l'esprit des habitants de la région, Hossein Amir-Abdollahian a déclaré: "La République islamique d'Iran n'épargnera aucun effort pour traduire en justice les éléments impliqués dans le martyre du général Soleimani."
Le major général Qassem Soleimani, ancien commandant de la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et Abou Mehdi al-Mouhandis et leurs compagnons ont été martyrisés lors de l'attaque terroriste américaine contre l'aéroport de Bagdad le 3 janvier 2020. Le martyr major général Qassem Soleimani était à Bagdad à l'invitation officielle du gouvernement irakien.
Ils étaient très populaires en raison de leur rôle clé dans l'élimination du groupe terroriste de daesh soutenu par les américains dans la région, en particulier en Irak et en Syrie.
Le ministre iranien des affaires étrangères a appelé à l'arrêt de la violation systématique par le régime occupant d'israél des droits de la nation palestinienne et a réitéré que tant que le régime israélien occupe la Palestine et commette des crimes contre le peuple palestiniens, il est difficile de croire aux mécanismes des droits de l'homme des Nations Unies.
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