Iran Press/ Le Monde: Le président élu du Niger Mohamed Bazoum a prédit des « conséquences dévastatrices » dans la région si le coup d’État des militaires réussit dans son pays et a appelé la communauté internationale à l’aide, les putschistes promettant pour leur part une « riposte immédiate » à « toute agression ».
La tension est encore montée d’un cran dans le pays, alors que la date butoir donnée par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour rétablir l’ordre constitutionnel approche.
Tard jeudi 3 août 2023, dans un communiqué lu à la télévision, les putschistes ont dénoncé « les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec la France » , dont un contingent militaire est déployé au Niger.
Et ils ont promis une « riposte immédiate » à « toute agression » de la part d’un pays de la Cédéao, hors Mali et Burkina Faso, membres « amis » suspendus, eux aussi dirigés par des putschistes.
Ces annonces sont intervenues peu après l’arrivée d’une délégation du bloc ouest-africain à Niamey pour tenter de trouver une sortie de crise, huit jours après le coup d’État au Niger qui a renversé le 26 juillet Mohamed Bazoum.
Celui-ci s’est exprimé jeudi soir, dans une tribune publiée par le média américain Washington Post. Il a mis en garde contre les conséquences « dévastatrices » du coup d’État pour le monde et le Sahel, qui pourrait passer selon lui sous « influence » de la Russie via le groupe paramilitaire Wagner.
« J’appelle le gouvernement américain et l’ensemble de la communauté internationale à aider à restaurer l’ordre constitutionnel », écrit-il, « à titre d’otage », dans sa première déclaration publique depuis son renversement.
Le président élu du Niger Mohamed Bazoum a prédit des « conséquences dévastatrices » dans la région si le coup d’État des militaires réussit dans son pays et a appelé la communauté internationale à l’aide, les putschistes promettant pour leur part une « riposte immédiate » à « toute agression ».
La tension est encore montée d’un cran dans le pays, alors que la date butoir donnée par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour rétablir l’ordre constitutionnel approche.
Tard jeudi 3 août 2023, dans un communiqué lu à la télévision, les putschistes ont dénoncé « les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec la France » , dont un contingent militaire est déployé au Niger.
Et ils ont promis une « riposte immédiate » à « toute agression » de la part d’un pays de la Cédéao, hors Mali et Burkina Faso, membres « amis » suspendus, eux aussi dirigés par des putschistes.
Ces annonces sont intervenues peu après l’arrivée d’une délégation du bloc ouest-africain à Niamey pour tenter de trouver une sortie de crise, huit jours après le coup d’État au Niger qui a renversé le 26 juillet Mohamed Bazoum.
Celui-ci s’est exprimé jeudi soir, dans une tribune publiée par le média américain Washington Post. Il a mis en garde contre les conséquences « dévastatrices » du coup d’État pour le monde et le Sahel, qui pourrait passer selon lui sous « influence » de la Russie via le groupe paramilitaire Wagner.
« J’appelle le gouvernement américain et l’ensemble de la communauté internationale à aider à restaurer l’ordre constitutionnel », écrit-il, « à titre d’otage », dans sa première déclaration publique depuis son renversement.
La Cédéao, qui a imposé de lourdes sanctions à Niamey, a donné jusqu’à dimanche aux putschistes pour rétablir M. Bazoum, sous peine de potentiellement utiliser « la force ».
Le président du Nigeria Bola Tinubu, aussi président en exercice de la Cédéao, a toutefois demandé à Abdulsalami Abubakar, qui mène la délégation, de « tout faire » pour trouver une « résolution à l’amiable ».
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