Iran Press/Nouvelle d'Iran: Le ministère iranien des affaires étrangères a annoncé que les dispositions de la loi américaine sur la défense nationale de 2023 reflètent les convictions hostiles et les politiques interventionnistes des américains envers l'Iran, notamment en ce qui concerne son programme nucléaire.
En réagissant au contenu hostile de la loi américaine sur la défense nationale de 2023 envers l'Iran, le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Nasser Kanani a déclaré que les propositions sans fondement sont venues alors que les américains se sont retiré unilatéralement d'un accord signé au niveau international (l'accord sur le nucléaire iranien de 2015).
Le Plan d'action global commun (PAGC) est un accord international signé entre la République islamique d'Iran et les pays du P5+1 (Royaume-Uni, France, Allemagne, Russie, Chine, pays d'Amérique et Union européenne) signé en 2015, mais les américains se sont retiré illégalement de cet accord le 18 mai 2018 et ont réimposé illégalement de sanctions à l'Iran.
"En se retirant unilatéralement du Plan d'action global commun, les américains ont commis une violation des pactes et des lois internationales. Bien que l'Iran n'ait pas atteint tous ses droits dans l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, le pays a contribué à préserver cet accord grâce à des initiatives diplomatiques et à la flexibilité", a annoncé Nasser Kanani.
Le haut diplomate iranien a noté que la coopération de l'Iran avec d'autres pays, y compris la coopération en matière de défense, était définie dans le cadre d'intérêts communs et basée sur le droit international.
Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a rappelé que les américains avaient des contrats de vente d'armes et une coopération militaire dans la région, et en établissant de nombreuses bases dans cette région, ils ont mis en danger la paix et la stabilité régionales.
En soulignant que les armes nucléaires n'avaient pas leur place dans la doctrine de défense de l'Iran, le haut diplomate iranien a ajouté: "En tant que membre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et de l'accord de sauvegarde, l'Iran connaît ses droits et ses devoirs."
417