Les forces de l'ordre ont utilisé du gaz lacrymogène contre les manifestants qui ont tenté, ce vendredi matin, de bloquer l'accès à la salle Pleyel à Paris qui accueillait l'Assemblée Générale de TotalEnergies.

Iran Press/ Le Monde: Plusieurs ONGs de la protection de l’environnement, notamment 350.org, Alternatiba, Amis de la Terre, ANV-COP21, Attac, Greenpeace, Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion, se sont donnés rendez-vous le jour de l’Assemblement Général de la société TotalEnergies, en vue de protester contre les gestes anti-environnement de cette société internationale française. « Cette assemblée générale prévoit de perpétuer la stratégie du pétrolier : toujours plus de projets fossiles et une répartition injuste des superprofits qui alimente l'injustice climatique et sociale. », dénoncent ces collectifs et organisations écologiques.

La manifestation de ces organisations a commencé avant l’ouverture de l’assemblée annuelle du géant français des hydrocarbures. Des échauffourées entre manifestants pour le climat et la police ont éclaté aux abords de la salle Pleyel. Les policiers ont projeté du gaz lacrymogène au milieu d'un groupe de militants.

« Mué·e·s par l'urgence climatique, écologique & sociale, nous brisons la glace de l'impunité du capitalisme qui sacrifie les peuples et la biodiversité sur l'autel de sa cupidité », a déclaré le collectif Extinction Rebellion sur Twitter.

Les militants ont multiplié les actions contre les concurrents Shell et BP ou la banque Barclays, accusée de financer l'expansion de projets d'hydrocarbures. Pour censurer la manifestation, TotalEnergies a interdit aux actionnaires et aux journalistes d'utiliser leurs téléphones portables, les obligeant à laisser certains effets personnels à l'entrée.

 

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