Iran Press/Europe: Au cours de cet entretien, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian s'est dit satisfait des bonnes relations entre la République islamique d'Iran et l'Espagne, a évoqué certains développements positifs dans les relations bilatérales, et a ajouté: "Nous ne voyons aucune limite au renforcement des relations entre les deux pays et nous sont toujours désireux d’utiliser des idées communes pour promouvoir des questions d’intérêt commun."
Le haut diplomate iranien a noté les très bonnes et anciennes relations entre la République islamique d'Iran et l'Espagne, en soulignant la nécessité d'échanger différentes délégations et d'accélérer la tendance à renforcer les liens réciproques dans divers domaines.
Le ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Hossein Amir-Abdollahian a également invité son homologue de l'Espagne, José Manuel Albares à se rendre en Iran pour faire avancer les négociations sur les questions bilatérales, régionales et internationales.
En réponse à l’expression du ministre espagnol des affaires étrangères de son soutien à la poursuite des négociations visant à relancer l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC), Hossein Amir-Abdollahian a déclaré que l’Iran est prêt à ce que tous les signataires reviennent à l’accord.
Le ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a exprimé sa gratitude pour la bonne position de l'Espagne sur la crise palestinienne, a souligné la nécessité de mettre fin à la guerre du régime occupant israélien contre Gaza pour ramener la tranquillité dans la région, et a ajouté: "Le régime usurpateur israélien commet une erreur flagrante car il croit pouvoir briser le Hamas et le front de résistance à Gaza en recourant à la guerre."
Hossein Amir-Abdollahian a souligné que l'Iran considère le Hamas comme un mouvement de libération qui lutte pour libérer son propre territoire et a ajouté: "Nous n'apprécions pas l'escalade et la propagation de la guerre dans la région, et si les américains abandonnent leur soutien au régime occupant israélien, ce régime usurpateur ne sera pas en mesure de poursuivre la guerre, même pendant quelques heures."
Le ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran a déclaré que les solutions politiques imposées à la Palestine ne fonctionneraient pas, en ajoutant que c'est la nation palestinienne qui doit déterminer l'avenir de Gaza d'après-guerre et leur sort à Gaza et en Cisjordanie.
"Si les précédentes solutions politiques imposées à la Palestine étaient pragmatiques, nous ne serions pas témoins de la crise actuelle en Palestine", a déclaré le ministre iranien des affaires étrangères.
Hossein Amir-Abdollahian a déclaré que la seule solution efficace pour restaurer la tranquillité dans la région serait d'arrêter immédiatement la guerre, d'ouvrir des couloirs humanitaires, de mettre fin à la migration forcée des gazaouis, de permettre aux habitants de Gaza de rentrer chez eux et de trouver une solution pour un échange de prisonniers.
Le haut diplomate iranien a souligné que l'arrêt de la guerre du régime occupant israélien à Gaza aurait un impact immédiat sur d'autres régions, notamment la mer Rouge.
Le ministre espagnol des affaires étrangères, José Manuel Albares, a évoqué à son tour les relations séculaires entre Téhéran et Madrid, en décrivant la République islamique d'Iran comme un acteur très important et influent dans la région.
José Manuel Albares a exprimé sa gratitude à Hossein Amir-Abdollahian pour son point de vue sur les questions mutuelles et régionales, en saluant la poursuite des consultations et des échanges de vues entre les deux parties dans les domaines bilatéraux et régionaux.
Le haut diplomate espagnol a souligné que le dialogue serait le meilleur moyen de régler les différends sur le PAGC, en exprimant le soutien de l'Espagne à la poursuite des négociations sur la relance de l'accord nucléaire.
José Manuel Albares a exprimé son inquiétude quant aux conséquences de la poursuite de la guerre du régime occupant israélien à Gaza, en soulignant la nécessité de mettre fin à la guerre et aux attaques contre les civils et de respecter les lois internationales ainsi que les droits humanitaires.
Le ministre espagnol des affaires étrangères a également exprimé ses inquiétudes quant à l'escalade des tensions en mer Rouge, en ajoutant que le règlement de la question palestinienne aurait un impact sur l'ensemble de la région.
José Manuel Albares a déclaré que l'Espagne soutient une solution politique à la question palestinienne.
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