Iran Press/Afrique: Ces derniers mois, le Soudan a été l'objet de manifestations et de troubles généralisés en raison du coup d'État militaire contre le gouvernement du pays (25 octobre 2021).
Les manifestants veulent que les militaires quittent le pouvoir et le remettent aux civils, des élections démocratiques s'organisent et les problèmes économiques du Soudan se résolvent.
Des centaines de personnes à Khartoum, capitale du Soudan ont organisé une manifestation dimanche soir pour soutenir l'initiative politique du chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al-Burhan qui appelle à un consensus national et a exprimé l'espoir que cette initiative mettrait fin à la crise dans ce pays.
Une conférence s'est tenue à Khartoum sous le titre d'initiative politique pour surmonter la crise politique au Soudan avec la présence de certains partis politiques samedi et les participants à cette conférence ont souligné l'unité entre les soudanais.
A cette conférence, les principales forces d'opposition du gouvernement militaire du Soudan qui détient le pouvoir dans ce pays, n'ont pas participé.
Mohammed Hamdan Daghlo (Hamidati), le vice-président du conseil souverain du Soudan a déclaré lors de cette conférence que l'armée soudanaise a décidé de donner l'opportunité aux forces révolutionnaires et aux forces politiques nationales de se parler et de parvenir à un accord sans l'ingérence de l'armée.
À la suite du coup d'État militaire au Soudan le matin du 25 octobre de l'année dernière, le premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok et de nombreux politiciens soudanais ont été arrêtés et Abdallah Hamdok a été libéré le lendemain.
Les développements au Soudan se déroulent dans une situation où ce pays a continué à être témoin de conflits tribaux sanglants ces derniers jours, selon le ministère de la Santé du Soudan.
Selon les dernières statistiques, 105 personnes ont été tuées et 291 autres ont été blessées dans les affrontements entre tribus dans l'État du Nil Bleu, au sud du Soudan.
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