Iran Press / Monde : Des milliers de syndicalistes ont manifesté, samedi 18 février à l’appel de la puissante centrale syndicale UGTT dans les villes de Tunis,Sfax, Nabeul (nord-est) , Monastir, Kairouan (centre), Bizerte et Tozeur (sud) pour protester contre les coûts élevés ainsi que contre l'arrestation de certaines personnalités politiques et militants syndicaux.
Les manifestants protestaient surtout contre l’arrestation d’Anis Kaabi, l'un des hauts responsables de l’UGTT.
En Scandant des slogans, les syndicats ont critiqué la démarche du gouvernement et ce qu'ils appelaient affamer les gens par supprimer les subventions.Les manifestants ont aussi exigé la protection des droits de l'homme et les libertés fondamentales.
Le chef du parti le Front de salut national (FSN), Ahmed Néjib Chebbi, principale coalition de l'opposition en Tunisie, avait déploré mercredi le 15 février la situation politique du pays après une série d'arrestations qu'il avait qualifié de « répressives » dans les milieux politico-médiatiques.
Le chef du parti Ennahdha ,Rached Ghannouchi a pour sa part accusé, mercredi dernier, le président tunisien, Kaïs Saïed, d'incapacité, de futilité et de confusion dans l'administration du pays.
Le président tunisien Kaïs Saïed a commencé le 25 juillet 2021 des mesures exceptionnelles comme le référendum sur le projet de Constitution, la destitution du gouvernement, la dissolution du Parlement et du Conseil judiciaire, la promulgation de lois par décrets présidentiels et la tenue d'élections parlementaires le 17 décembre.
Le peuple et les partis tunisiens ont clairement exprimé leur opposition à ces mesures.
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