Iran Press/Europe: L'accord de Vienne sur le nucléaire iranien ou le Plan d’action global commun (PAGC) a été signé entre la République islamique d'Iran et le groupe P5+1 (Russie, Chine, Royaume-Uni, Allemagne, France et Amérique) en 2015, mais les américains se sont retiré illégalement de cet accord le 18 mai 2018 et ont réimposé illégalement de sanctions à l'Iran.
Le huitième cycle de pourparlers sur la suppression des sanctions entamé à Vienne le 27 décembre se poursuit dans la capitale de l'Autriche, mais sans les américains après une courte pause.
Le négociateur en chef de de la République islamique d'Iran, Ali Bagheri Kani est arrivé lundi matin à Vienne.
Les pourparlers de Vienne sont arrivés à un moment décisif, ce qui signifie que toutes les parties aux négociations attendent la décision politique des américains à cette fin. En réponse à une question de l'agence de presse d'IranPress sur est ce que la crise ukrainienne pourrait affecter les pourparlers de Vienne ou non?, le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh a noté lors de sa conférence de presse de lundi: "Ceux qui connaissent la diplomatie savent que divers cas sont suivis dans leurs voies bien qu'il puisse y avoir des points de vue différents."
Saeed Khatibzadeh a poursuivi: "Ce qui se passe à Vienne, est conforme à une compréhension commune pour préserver les intérêts de toutes les parties."
Jusqu'à présent, tous les comportements et discussions à Vienne ont été professionnels et respectueux afin que des résultats appropriés soient atteints malgré toutes les différences, a ajouté le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères.
Après sa conférence de presse, Saeed Khatibzadeh a évoqué le retour d'Ali Bagheri Kani à Téhéran et l'a appelé pour discuter sur les problèmes restants de pourparlers de Vienne.
Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a dit que l'Occident n'avait pas encore décidé et qu'il ne leur restait aucune ambiguïté.
Du point de vue de l'Iran, aucune échéance ne peut empêcher la poursuite des négociations jusqu'à ce qu'un bon accord soit trouvé et la propagande médiatique sur la fin des négociations doit être ignorée.
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