De nombreuses institutions internationales, des Nations unies aux organisations de défense des droits de l'homme, ont mis en garde contre le traitement violent de la police française lors de la manifestation contre le projet de loi sur les retraites.

Iran Press/ Le Monde: Dans un communiqué, Reporters sans frontières a condamné les arrestations arbitraires et le harcèlement de journalistes lors des manifestations contre la réforme des retraites en France et a exigé qu'il y soit mis fin.

Alice Mogwe,le présidente de la Fédération internationale des droits de l'homme, a annoncé : "Le gouvernement français, qui ne manque aucune occasion d'enseigner la démocratie et le respect des droits de l'homme à d'autres parties du monde, devrait essayer de ne pas être mis en cause dans de tels cas, notamment dans le cas du scandale des violences policières."

Le Conseil de l'Europe a également condamné la répression des manifestants français et a demandé aux autorités de ce pays de respecter le droit des personnes à manifester.

Clément Voule,le rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique a déclaré que la manifestation pacifique est un droit fondamental que les hommes d'État doivent garantir et protéger.

"Dunja Mijatović" (Dunja Mijatović), la commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, a également annoncé :
"La situation de la liberté d'expression et de la liberté de réunion en France est dans une situation préoccupante."

Amnesty International a également noté que 292 personnes avaient été arrêtées et détenues lors des manifestations du 16 mars en France.

L'article 49.3 de la Constitution permet au gouvernement d'approuver un projet de loi sans l'approbation du parlement. Ces réformes comprennent l'augmentation de l'âge de la retraite de 62 à 64 ans d'ici 2030, qui a suscité des protestations et une répression généralisées de la part de la police française.

 

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