Iran Press/ Le Monde: Près de 80 pour cent des centres médicaux de Khartoum, la capitale du Soudan, et d'autres villes impliquées dans la guerre, sont incapables de fournir des services médicaux aux patients, et la crise humanitaire et sanitaire du peuple soudanais s'est intensifiée.
Les patients soudanais qui ont des problèmes de diabète, de reins, de cœur et de tension artérielle et qui souffrent du manque de services médicaux envisagent de quitter le Soudan pour espérer pouvoir continuer à vivre grâce à un traitement.
Ammar Jabril, médecin dans l'un des centres de traitement des patients rénaux au Soudan, a déclaré au journaliste d'Iranpress qu'après le début de la guerre au Soudan, la crise dans le secteur de la santé et du traitement, en particulier pour les patients rénaux, s'est intensifiée.
"Mohammed Suleiman", un pharmacien soudanais, a déclaré dans une interview au journaliste d'Iranpress que la guerre était la principale raison du manque de médicaments, en particulier de médicaments contre les maladies chroniques, et que l'état critique de l'économie avait également fait monter le prix des médicaments.
Ce pharmacien soudanais a déclaré que le manque de médicaments et la mauvaise situation économique ont doublé les souffrances et les problèmes de traitement des citoyens soudanais après la guerre.
En outre, selon le rapport de l'UNICEF, 9 millions d'enfants soudanais risquent de mourir faute de nourriture et de médicaments.
Les conflits armés au Soudan ont débuté le 15 avril 2023 entre les forces armées et les forces de soutien rapide au pouvoir, et les médiations internationales pour y mettre fin et amener les parties en conflit à la table des négociations n'ont pas été fructueuses.
Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et des millions de personnes ont été déplacées dans ces conflits qui se poursuivent dans différentes régions du Soudan. Les Nations Unies ont annoncé que plus de 1 400 000 personnes ont fui ce pays.
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